De 16 dollars, le prix à l’importation de l’oignon est passé de 20 à 23 dollars. D’après les opérateurs économiques, cette situation est à l’origine de la hausse du prix de l’oignon qui est actuellement vendu entre 1.000 et 1.200 francs sur le marché sénégalais. Ces derniers déplorent cette situation et pointent du doigt certains commerçants qui font de la surenchère.
Reportage Seynabou DIALLO
Hausse vertigineuse du prix de l’oignon, ASCOSEN s’insurge et pointe du doigt le gouvernement. Son vice-président estime que l’Etat a failli dans sa mission de protéger les consommateurs. Momath Cissé soutient qu’il avait déjà alerté sur le sujet à la veille de la Tabaski.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO
A Tambacounda et Kédougou, il est de plus en plus difficile de trouver du poisson. Les mareyeurs sont formels, en cet hivernage le poisson est devenu très cher au niveau des quais de Dakar, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor, principaux points de ravitaillement en produits halieutiques. Conséquence, le prix du kilogramme coûte entre 3.500 et 5.000 francs. Le Président des mareyeurs de Tambacounda, Mbaye Diop, pointe du doigt le manque de chambres froides pour la conservation des produits.
Reportage Sadio SYLLA
Difficile de se procurer du lait local en cette période de l’année. Un dysfonctionnement dans l’approvisionnement qui s’explique par la cherté de l’aliment de bétail et la faiblesse du tapis herbacé. Les vendeurs de lait au marché de Tilène déplorent la baisse des productions journalières et pointent du doigt la concurrence du lait en poudre et le manque d’unités de conservation et de transformation. Cependant, ils informent que les prix du lait sont accessibles et varient entre 250, 500 et 6.000 francs.
Reportage Sadio SYLLA
Avec plus de 3 millions de vaches, le Sénégal a une bonne production de lait en période d’hivernage. Cependant, sa valorisation fait défaut de même que sa commercialisation, selon le Président du comité ad hoc pour la mise en place de l’interprofession lait. Ousmane Ndiaye justifie cela par le manque de centre de collecte de lait, de logistiques de transport du lait, entre autres. Conséquence, la fracture laitière ne cesse d’augmenter chaque année.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO
L’apparition de la fièvre hémorragique Crimée Congo, ayant coûté la vie à un boucher au marché de Rufisque et touché un berger à Linguère, impacte les vendeurs de viande. En effet, la clientèle est de plus en plus rare depuis l’annonce de la maladie et le marché à viande souffre d’une pénurie de bétail dans les abattoirs. Au marché Tilène, toutefois, les bouchers font dans le déni et nombre d’entre eux parlent d’alerte injustifiée. Cependant, les consommateurs bien informés sur cette maladie ne cachent pas leurs inquiétudes.
Reportage Sadio SYLLA
La viande risque d’avoir la cote pour cette Korité 2023. La grippe aviaire et la maladie de Newcastle sont passées par là. A la SERAS, le prix de la viande de bœuf comme celui du mouton est en hausse. Si le premier est vendu à 3500 francs le kilogramme, le second est cédé à 4.500 francs. Des prix jugés chers par les consommateurs. Les bouchers espèrent écouler leurs stocks d’ici la fête.
Reportage Oumy DIOP
La FAO vient de lancer la 3ème phase de son projet » Renforcement de la capacité de réponse aux urgences sanitaires des aliments. 5.000 restaurateurs seront formés sur les bonnes pratiques d’hygiène de la restauration de rue et 500.000 consommateurs sensibilisés sur leur rôle dans la sécurité sanitaire des aliments grâce à ce projet financé par le Luxembourg pour un montant de 1,5 milliard FCFA. Venue présider la cérémonie de lancement, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye de révéler que 420 mille décès causés par les maladies d’origine alimentaire ont été dénombrés en 2015 dans le monde.
Nous l’écoutons au micro d’Aminatou DIALLO
Il y aura suffisamment de poulets pour satisfaire la demande pour les fêtes de Pâques et de Korité à venir, a assuré le Président de l’IPAS. Cependant, Ahmédou Moctar Mbodj avertit que les prix vont augmenter pour s’échanger entre 3500 et 4.000 francs l’unité. Cette augmentation s’explique par l’augmentation des prix des intrants.
Nous l’écoutons au téléphone de Aminatou DIALLO
Le ministère de l’élevage a circonscrit les foyers de grippe aviaire décelé depuis le 13 mars au Sénégal chez les oiseaux sauvages à Dakar et la Langue de Babarbie. Par conséquent, pas de risque sur la consommation de poulets. Assurance donnée par le Président de la Fédération des Acteurs de la Filière Avicole (FAFA). En cette période de Ramadan jusqu’à la Korité, 12 à 13 millions de poulets sont produits pour satisfaire la demande. Serge Sadio informe que près d’un milliard d’unités d’œufs seront également produites. Il signale que la cherté de l’œuf n’est pas liée à une rupture de stock.
Nous l’écoutons au téléphone de Aminatou DIALLO
