Archive du jour : novembre 27, 2019
La dépollution de la Baie de Hann, un projet évoqué depuis plusieurs années mais qui peine toujours à se réaliser. Malgré l’annonce du lancement par les autorités au plus tard à la fin de l’année 2018 suite au bouclage du financement grâce au 20 milliards accordés par l’AFD et une subvention de 13 milliards de la part du Royaume des Pays Bas. Mais voilà récemment l’Union Européenne à travers l’AFD a décidé d’injecter 9 milliards dans ce projet. Autant d’argent investi mais pas l’ombre d’un début de travaux. Où est ce que le bât blesse ?
Tentative de réponse avec Mbayang COR
Réduction des émissions de CO2 de 7,6% par an, une urgence, selon l’ONU qui a alerté l’opinion internationale dans un communiqué mardi dernier. Pour le consultant en changement climatique, il faut beaucoup d’efforts pour contrer cette augmentation rapide de gaz à effet de serre. Bara Guèye estime que seule la contribution de l’Afrique ne suffit pas. Il faut plus d’efforts venant des pays industrialisés qui polluent le plus.
Reportage Seynabou DIALLO
Les 125 milliards mobilisés pour la dépollution de la Baie de Hann risquent d’être retirés par les bailleurs, c’est l’avis de l’environnementaliste Bassirou Ndiaye de la Mairie de Hann Bel Air. Selon lui, le dossier est pendant devant la justice depuis des mois et l’ONAS ne mène pas la bataille pour aider la population qui souffre de cette Baie sale. La mairie dégage sa responsabilité sur la gestion de la taxe municipale collectée au niveau des pêcheurs évaluée à des millions par jour pour le nettoiement de la Baie. Elle pointe du doigt le GIE interprofessionnel chargé d’informer les pêcheurs sur la gestion de ces fonds collectés.
Reportage Maty Sarr NIANG
La dépollution de la Baie de Hann, une préoccupation majeure pour l’Etat du Sénégal qui, avec ses partenaires, injecte d’importantes sommes d’argent pour sa résolution. Mais le problème demeure entier. Selon l’ex-Directeur général de l’ONAS et Conseiller technique du Directeur de l’environnement, la Baie souffre d’un manque de volonté politique institutionnelle entre autres. Pour Abdou Sané, l’Etat doit redéfinir les rôles pour gagner son pari.
Abdou SANE est interrogé par Sadio SYLLA