Archive du mois : janvier 2023
Suspension du mot d’ordre de grève illimitée décrétée par certains transporteurs. L’Union Nationale des Consommateurs Sénégalais (UNCS) salue la décision. Son président, Ibrahima Dramé dénonce cependant l’agression des non-grévistes par les grévistes et le saccage des biens d’autrui. Il demande à l’Etat de sévir et de procéder à la réquisition de moyens de transport pour un service minimum sous peine de retirer l’agrément ou la licence des contrevenants.
Il est interrogé par Oumy DIOP
Dakar abrite depuis ce matin le sommet Dakar 2. Une rencontre de trois jours axée sur le thème « Nourrir l’Afrique, souveraineté alimentaire et résilience ». Une vingtaine de Chefs d’Etats et de Gouvernements de même que 41 pays participent à cette rencontre pour défendre leur plan national de stratégie alimentaire. La société civile se dit préoccupée par des risques d’une transformation de l’agriculture pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Lumière Synergie pour le Développement alerte sur l’accaparement des terres par les étrangers au détriment des petits producteurs. Chose déjà visible dans certains pays africains comme le Sénégal. Aly Sagne, son Directeur exécutif, déplore l’approche mais salue le concept.
Il est interrogé par Mbayang COR
Le budget global de 5 mille milliards pour financer le plan national de la Stratégie Nationale de Souveraineté Alimentaire est insuffisant par rapport à l’attente des acteurs de l’agriculture, d’après Moussa Mandiang. Le Responsable de la Coopérative des Riziers du sud souligne que la clé de répartition de cette manne financière doit faire l’objet d’une plus grande implication des différents acteurs pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
Propos recueillis par Sadio SYLLA
Sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire : nombreux sont les agriculteurs et acteurs de développement local qui estiment que le Sénégal bute sur l’absence d’évaluation des politiques agricoles et un manque d’ambition politique pour l’atteinte de cet objectif. En effet, selon eux, depuis plusieurs années des investissements sont annoncés, des budgets dédiés à l’agriculture revus à la hausse mais les résultats ne sont pas assez satisfaisants. Face à ces manquements, ils plaident pour la revalorisation de l’agronomie et la réadaptation des investissements agricoles.
Reportage Sadio SYLLA
Le Sénégal souhaite obtenir 1600 milliards sur les 5.000 milliards de financement de la Stratégie Nationale de Souveraineté Alimentaire. Le Sommet Dakar 2, ouvert ce matin à Diamniadio, servira de cadre pour faire ce plaidoyer. Selon Dr Mor Gassama, cette stratégie de souveraineté alimentaire peut contribuer à renverser la balance commerciale du Sénégal jadis déficitaire à condition qu’elle soit bien structurée. Cependant, il se dit inquiet de la gestion des ressources qui seront mobilisées lors de ce sommet. Toutefois, l’économiste estime que l’atteinte de cet objectif passe par des investissements dans les secteurs tels que l’industrie, l’agriculture ou encore la pêche.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO
3 pays sur 4 ont une Zone Économique Spéciale dans le monde. Le Sénégal n’échappe pas à cette règle. En atteste les deux Zones Economiques Spéciales de Sandiara et de Diamniadio déjà opérationnelles. D’autres sont prévues à Diass et Bargny-Sendou. Un élargissement motivé par les résultats probants enregistrés par les ZES déjà existantes. Rien que Diamniadio a généré plus de mille emplois grâce à un investissement de 35 milliards. Le Sénégal peut-il s’appuyer sur cette initiative pour développer son industrialisation et booster davantage son économie ?
La réponse dans ce dossier réalisé par Aminatou DIALLO
Il est important de replacer l’économie au sein du dispositif social global, dixit le secrétaire général de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES). Pour Adama Lam, le secteur privé doit être le moteur d’une croissance forte capable de résoudre la problématique de l’emploi des jeunes, le développement économique et les investissements. Il s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement du Plan National de Développement et du Plan d’Actions Prioritaires 2024-2028.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO
Lancement ce matin à Dakar du processus de formulation du Plan National de Développement du Sénégal et de son Plan d’Actions Prioritaires 2024-2028. Durant 6 mois, la Direction générale de la Planification et des politiques économiques va faire un bilan du PSE afin de décliner une nouvelle ligne directrice pour les 5 prochaines années. Initiée par le ministre de l’économie, la rencontre a vu la participation des partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé notamment la CNES.
Compte rendu Seynabou DIALLO
5000 milliards, coût de la Stratégie Nationale de Souveraineté Alimentaire du Sénégal. Annonce faite par Aly Ngouille Ndiaye ministre de l’agriculture qui informe que les 1600 milliards seront recherchés lors du sommet Dakar 2 prévu du 25 au 27 janvier prochain. Pour le consultant en planification et évaluation des politiques publiques, avancer des chiffres c’est bien. Cependant, les pratiques actuelles dans le financement et l’accompagnement des acteurs de la chaine de valeur ne concourent pas à l’atteinte de cet objectif. Gnambi Sonko pointe du doigt le processus d’industrialisation du Sénégal encore faible.
Nous l’écoutons au téléphone de Sadio SYLLA
