Archive du jour : mai 12, 2023
Célébration ce 12 mai de la journée mondiale des infirmières. Occasion saisie au Sénégal par l’Association des Infirmières et Infirmiers Diplômés d’État du Sénégal (ANIIDES) de déplorer le déficit d’infirmiers et leurs mauvais salaires. Son Président dresse par ailleurs un avenir mitigé pour ces acteurs de la santé au regard du thème de cette année axé sur « Nos infirmières, nos avenirs ». Ismaila Mbaye estime qu’il est primordial de créer un ordre des infirmiers pour mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur.
Nous l’écoutons au micro Oumy DIOP
L’apparition de la fièvre hémorragique Crimée Congo, ayant coûté la vie à un boucher au marché de Rufisque et touché un berger à Linguère, impacte les vendeurs de viande. En effet, la clientèle est de plus en plus rare depuis l’annonce de la maladie et le marché à viande souffre d’une pénurie de bétail dans les abattoirs. Au marché Tilène, toutefois, les bouchers font dans le déni et nombre d’entre eux parlent d’alerte injustifiée. Cependant, les consommateurs bien informés sur cette maladie ne cachent pas leurs inquiétudes.
Reportage Sadio SYLLA
Le Sénégal enregistre son autre cas de Fièvre hémorragique Crimée Congo après celui enregistré le 21 avril au niveau de l’hôpital Dalal Jamm. Le nouveau patient enregistré à Linguère est un berger qui a été dépisté suite à une consultation. Interpellé sur le sujet, Le Président du Conseil National de la Maison des Eleveurs déplore la situation. Ismaila Sow de préciser que depuis l’annonce de la maladie, les acteurs de l’élevage ont pris les devants pour éviter tout contact avec les animaux surtout malades. Toutefois, il dénonce le manque de communication des autorités.
Il est joint par Oumy DIOP
En 2023, les subventions pour le secteur de l’énergie vont passer à 450 milliards contre près de 1.000 milliards en 2022. Information donnée par le ministre du budget Mamadou Moustapha Ba lors d’une rencontre au cours de laquelle a été dévoilé le nouveau programme de 1.500 milliards conclu entre le Sénégal et le FMI pour une période de trois ans. Il a par ailleurs révélé que malgré la hausse du prix du gasoil, le gouvernement continue de le subventionner à hauteur de 8% sur le litre. L’électricité et le gaz butane bénéficient aussi de subvention. Un fléchissement de l’endettement du Sénégal sera noté à partir de 2024 avec un taux de 65,8%.
Propos recueillis par Seynabou DIALLO
L’économiste Meissa Babou estime que l’Etat continue certes de subventionner le secteur de l’énergie en supportant pour le gasoil 65 francs le litre soit 8% par rapport au prix réel. Cependant, les taxes appliquées sur les prix du carburant estimées à 65% restent élevés. Conséquence, le prix du gasoil est plus élevé au Sénégal qu’au Mali. L’enseignant à l’UCAD affirme que l’Etat donne par la main gauche et le récupère par la main droite. Il est impensable d’appliquer la vérité des prix lorsqu’on surtaxe les produits.
Meissa BABOU interrogé par Seynabou DIALLO
