Archive du mois : mai 2024

Sénégal : La croissance est attendue en 2024 à 7,1%, selon le FMI

Le Sénégal est une économie résiliente en dépit d’un contexte difficile. La croissance est attendue en 2024 à 7,1% avec le démarrage de la production de gaz selon les conclusions de la mission du FMI à Dakar du 25 avril au 3 mai. Cependant, les experts du FMI recommandent au Sénégal de rationaliser les dépenses fiscales, d’aller vers l’efficacité des dépenses et l’audit de la SENELEC pour réajuster la subvention de l’énergie.
Sadio SYLLA nous fait la synthèse des conclusions de la 2ème revue du FMI à Dakar

Invité : Modou Fall, Président de la Fédération Nationale des Opérateurs Privés Stockeurs

Modou Fall, Président de la Fédération Nationale des Opérateurs Privés Stockeurs et transporteurs d’arachide est l’invité du journal. Dans l’entretien accordé à Aminatou Diallo, il donne son avis sur l’ensemble des mesures prises lors du conseil interministériel sur la campagne agricole 2024. Parmi celles-ci, le solde de la dette de l’Etat aux opérateurs qu’il apprécie. Selon lui, cette annonce a permis aux OPS de renouveler leurs dettes auprès des banques pour préparer la prochaine campagne agricole.
Suivons leur entretien

Invité : Nicolas Brugvin, Directeur Général de la COPEOL sur la campagne agricole

Pour cette présente campagne démarrée depuis fin novembre, les huiliers n’ont collecté que 30.000 tonnes de graines d’arachide contre 200.000 tonnes l’année dernière. Révélation faite par le Directeur général de la Compagnie d’Exploitation des Oléagineux lors de la sortie du Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 à Dakar. Selon Nicolas Brugvin, la COPEOL n’a eu que 16.000 tonnes cette année. Cette baisse est due au fait que le gouvernement a favorisé l’exportation des graines vers la Chine.
Il est au micro d’Aminatou DIALLO

Journée mondiale liberté de presse : Les difficultés du secteur au menu

« Crise dans les médias ; les entreprises de presse et les professionnels de l’information force aux défis de la précarité ». C’est cette thématique que la Coordination des Associations de Presse a choisi pour marquer cette journée mondiale dédiée à la liberté de la presse. Occasion pour ces acteurs de revenir sur leurs difficultés qui plombent le secteur avant de prôner des recommandations.
Reportage Oumy DIOP

Accidents de la route : Retour sur les 22 mesures prises par les autorités

La résolution des accidents de la route dont le dernier a eu lieu le jeudi 25 avril sur l’axe Koungheul-Koumpentoum au village de Yamong avec un bilan de 14 morts préoccupe toujours les autorités de ce pays. Celles nouvellement installées travaillent sur la mise en place d’un plan d’urgence de prévention routière ou encore l’évaluation de l’Agence Nationale de Sécurité Routière. De nouvelles mesures qui viennent s’ajouter à d’autres déjà prises dans le passé notamment les 22 mesures prises lors des accidents de Sikilo et de Sakal qui avaient respectivement fait 40 et 22 morts. Mais force est de constater qu’en dépit de toutes ces mesures, la question de la sécurité routière reste entière car plus de 700 personnes perdent la vie chaque année au Sénégal.
Aminatou DIALLO

Accidents de la route : Qu’en est-il de l’application des mesures prises?

La route sénégalaise continue d’enregistrer des morts. Pourtant, il y a plus d’un an plus précisément en janvier 2023 que l’Etat avait pris 22 mesures pour arrêter l’hécatombe routière. Parmi elles figurent l’interdiction du transport urbain entre 23h et 5 h du matin l’importation de pneus d’occasion, le plombage de compteurs à 90 km/h pour le transport de personnes et de marchandises. Qu’en est-il de l’application de ces mesures à l’heure actuelle ?
La réponse dans ce reportage de Seynabou Gaelle DIONG

Accidents de la route : Les acteurs statuent sur l’échec des mesures

Un an après le tragique accident de Sikilo, le gouvernement avait pris une batterie de mesures pour prévenir les accidents de la route, le mal persiste toujours. Selon la Président de la Fédération nationale des transporteurs et le Secrétaire général du Syndicat des professionnels du transport routiers, ces mesures n’ont pas eu les résultats escomptés. Mbargou Badiane et Fallou Samb expliquent l’échec de cette initiative du régime d’alors par la non implication des acteurs, la faiblesse des moyens de prévention et de sensibilisation, entre autres, les négligences dans le contrôle technique de véhicules.
Nous les écoutons

Evaluation des actions de l’ANASER : Les transporteurs saluent cette décision du Président de la République

Interpellés sur toutes ces directives concernant le transport en conseil des ministres, les transporteurs pointent du doigt l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER) et estiment qu’elle a failli à ses missions de prévention et de sensibilisation des professionnels du transport. En dépit de ses milliards de budget, la présence de l’ANASER a fait défaut. Ils ajoutent qu’elle ne s’est fait remarquer que lors du Magal et du Gamou. En plus de l’audit, ces transporteurs réclament une meilleure implication dans le fonctionnement de l’Agence.
Sadio SYLLA

Redevance minière : 13 sociétés dont SOCOCIM et ICS épinglées par la Cour des comptes

La Chambre des affaires budgétaires et financières de la Cour des comptes a rendu public son rapport sur le Contrôle des recettes issues du secteur minier Gestions (2015-2018). Les sociétés débitrices de la redevance minière sont SOCOCIM, plus de 116 millions en 2018 ; ICS plus de 121 milliards pour la période 2000-2019. Dans la troisième partie de son audit : « Gestion comptable des recettes », la Cour a mis à nu des absences de recouvrements de la redevance minière et des pièces justificatives des liquidations concernant plusieurs sociétés minières.
Seynabou Diallo nous fait l’économie du rapport

YouTube