Archive du mois : mai 2024
Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation. Conviction du Chef de l’Etat. Pour le Président de la république, cela passera par la mise en place d’un système plus transparent du statut des magistrats, la dématérialisation des services de la justice, la séparation des pouvoirs entre autres chantiers pour l’égalité de tous devant la loi. Le Président Bassirou Diomaye Faye présidait la cérémonie d’ouverture de la journée du dialogue national qui porte sur le thème « Réforme et Modernisation de la justice ».
Nous l’écoutons au micro d’Aminatou DIALLO
Les éleveurs en proie à l’accaparement des terres et au vol de bétail, d’après le Président du Conseil National de la Maison des Eleveurs. Prenant part à la journée du dialogue national, Ismaila Sow se réjouit des réformes annoncées par le Président de la république. Il appelle par ailleurs à l’application de toutes les recommandations issues de cette rencontre.
Ismaela SOW est interrogé par Aminatou DIALLO
Il est également revenu sur la Tabaski et le nombre de têtes disponibles en fonction de la demande des Sénégalais.
Diamniadio abrite ce matin les travaux de la journée du dialogue national. Plus de 200 participants notamment autorités étatiques, représentants des corps diplomatiques, associations et organisations de travailleurs, experts et spécialistes, entre autres sont présents à cette rencontre axée sur le thème « Réforme et modernisation de la justice ». Les travaux des deux commissions mises en place dans le cadre de ce dialogue seront remis au Président avant le 17 juin prochain.
Aminatou DIALLO
Toujours au chapitre des réactions, Birahim Seck milite pour des réformes en profondeur pour la modernisation de la justice. Pour le Coordonnateur du Forum Civil, il faut décentraliser les chambres administratives au niveau territorial pour permettre aux populations des zones reculées d’accéder aux services de la justice. Une réflexion sur la mobilisation des ressources financières s’impose pour la matérialisation de ce processus.
Propos recueillis par Aminatou DIALLO
EMISSION AU TOUR DE LA TABLE DU 28 MAI 2024, AVEC SEYNABOU GAELLE DIOP, Invité : Marie MBENGUE, Directrice de la Résilience et du Changement Climatique au niveau du Secrétariat Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire.
Difficile depuis quelques jours de trouver le riz non parfumé sur le marché. En plus son prix a augmenté. En effet, le sac de 25 kg s’échange entre 19.500 et 20.000 francs contre 15.500 francs auparavant. Alors que le kilogramme est passé de 325 francs à 450 voire 500 francs. Si les boutiquiers affirment ignorer les raisons de cette hausse, les clients, pour leur part, se désolent de cette situation.
Reportage Abdoul Aziz NDIANE
Le Sénégal est bien approvisionné en oignon à quelques semaines de la fête de Tabaski, informe le Président du Collège des producteurs. D’après Boubacar Sall, il n’y aura pas de manque d’oignon pour cette année. Il soutient cependant qu’il n’y a pas de hausse sur le prix car le sac de 40 kg est vendu à 5.000 francs bord champ. Leur principal problème reste la rareté des clients.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO
Le prix de la pomme de terre est en hausse actuellement sur le marché. Le sac de 25 kg est vendu jusqu’à 13.500 francs dans certaines zones, d’après l’Agence de Régulation des Marchés. Le Directeur de l’ARM, Ansoumana Sané et le Coordonnateur de l’Association des Unions Maraichères des Niayes Mamadou Ndiaye, justifient cette situation par plusieurs facteurs. Toutefois, le risque de pénurie d’ici la Tabaski est exclu car la pomme de terre est disponible et en quantité suffisante.
Reportage Seynabou DIALLO
La pomme de terre et l’oignon connaissent actuellement des tensions. Si pour la pomme de terre la baisse de la production est avancée comme motif, pour l’oignon, c’est la forte production qui serait le problème. Au marché Gueule-Tapée des Parcelles Assainies, le prix du sac de 25kg se vend actuellement à 10.000 francs contre 6 à 7.000 francs avant. L’oignon est passé de 4.000 à 7.000 francs. Cette tendance peut se maintenir jusqu’à la Tabaski, selon les vendeurs. Les consommateurs inquiets demandent à l’Etat de veiller au respect des prix.
Reportage Aminatou DIALLO