Archive du jour : septembre 17, 2024

Economie du Sénégal : Une croissance plus lente que prévue au premier semestre

La croissance de l’économie sénégalaise est plus lente que prévue au 1er semestre 2024. La croissance du PIB réel s’est établie à 2,3% au premier trimestre. Les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au 2ème trimestre. C’est ce qui ressort de la mission du FMI au Sénégal du 5 au 12 septembre. Edward Gemayel et son équipe signalent que les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance est désormais projetée à 6,0%. Une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1% en juin 2024.
Plus de détails avec Seynabou DIALLO
Des mesures fortes telles que la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et couteuses sont nécessaires pour assurer un retour rapide à la cible de déficit de l’UEMOA et placer la dette publique sur une trajectoire résolument croissante.

Situation de la Sen’Eau : Les travailleurs entendent son audit

La Sen Eau a enregistré plus de 15 milliards de pertes cumulées. Information donnée par le Secrétaire général du Syndicat des Travailleurs des Eaux du Sénégal. Oumar Ba de signaler qu’au même moment, la Sénégalaise Des Eaux faisait un bénéfice de 3 milliards FCFA par an. Ce dernier pointe également du doigt la baisse de l’enveloppe d’avancement qui passe de 500 milliards et quelques à 400 milliards et les contrats d’intérim en lieu et place des CDI ou CDD. Ces travailleurs demandent à l’Etat d’auditer cette société.
Reportage Oumy DIOP

Invité : Dr Seydina Oumar Sèye, économiste, sur le rapport du Fonds Monétaire International

Il n’y a pas de péril en la demeure, d’après Dr Seydina Oumar Seye qui commentait le rapport du Fonds Monétaire International qui prédit une croissance plus lente que prévue au cours du 1er semestre de 2024. L’économiste appelle les nouvelles autorités à développer des stratégies permettant de trouver des trajectoires de croissance pour juguler cette croissance lente. Il estime que cette situation décrit par le FMI ne peut être imputable à l’actuel régime.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO

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