Archive du jour : octobre 18, 2024

Crue du Fleuve Sénégal : Plus de 300 producteurs impactés à Kédougou

Le Président de la république Bassirou Diomaye Faye est depuis ce matin à Kédougou pour visiter et apporter son soutien aux populations des zones gravement touchées par la crue du Fleuve Sénégal et de son affluent, la Falémé. En effet, plus de 300 producteurs de maïs, d’arachide et de produits maraichers sont impactés par cette situation. Selon le Président de la Fédération des producteurs de maïs de la région, ces impactés attendent du Président un soutien financier pour pouvoir faire des resémis et acheter des vivres. Il demande un meilleur partage concernant les 8 milliards dégagés par les autorités pour soutenir les populations sinistrées.
Compte rendu Aminatou DIALLO
Rappelons que toute la zone le long du Fleuve Sénégal fait face à des inondations inédites jamais connues depuis plus de 50 ans.

Prix de la tonne de ciment : Le Sénégal moins cher en Afrique de l’ouest

Le prix de la tonne de ciment au Sénégal comparé aux autres pays de l’Afrique de l’ouest n’est pas cher. En atteste, selon le Directeur de Dangoté Sénégal, la tonne de ciment vendue à 71 mille FCFA au Sénégal contre 85 à 105 mille dans ces pays. Selon Ousmane Mbaye, dans le budget de la construction, le ciment ne représente que 16 à 17% des investissements. Il plaide par ailleurs pour la relance des lycées techniques afin d’avoir de meilleurs profils locaux dans leurs entreprises. Propos tenus lors de la table ronde axée sur « Infrastructure, énergie et services pour une industrialisation durable » organisée au 2ème jour des états généraux de l’industrie et du commerce.
Nous l’écoutons au micro de Oumy DIOP

Invité : Oumar Cissé, Directeur exécutif de l’ACIS sur les états généraux de l’industrie

L’invité du journal est Oumar Cissé. Le Directeur exécutif de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal revient dans cet entretien sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Elles ont pour noms : concurrence étrangère déloyale, un Port Autonome qui n’est plus compétitif, des multinationales qui ne respectent pas les prix homologués avec des surfacturations. Ce qui, selon notre invité, se reflète sur les prix des denrées de première nécessité qui ne cessent de grimper. S’y ajoute également le problème de la fiscalité qui pèse énormément chez les industriels. Oumar Cissé se dit toutefois optimiste avec la tenue de ces états généraux sur le commerce et l’industrie pour apporter des solutions à leurs problèmes.
Il est interrogé par Oumy DIOP

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