Auteur : khadija bousso seck

Opérations pré-hivernales 2024 : Le taux d’exécution des travaux estimé à 95%

Les opérations pré-hivernales 2024 démarrées depuis le 13 mars dernier enregistrent un taux d’exécution de 95%. Cependant, l’Etat a mis en place un plan décennal de lutte contre les inondations d’un montant de 2,5 milliards FCFA. D’après la Secrétaire générale de l’Office National de l’Assainissement, le bilan de la gestion des inondations pour 2023 est satisfaisant. Une réunion du Comité régional de développement des opérations pré hivernales s’est tenue ce matin.
Reportage Abdoul Aziz NDIANE

Production horticole : Le déficit de magasins de stockage pose toujours problème

Les producteurs de la zone des Niayes réclament des chambres froides. Pour cause, ils font face à une surproduction et une mévente. Plusieurs tonnes de pomme de terre et d’oignon risquent de pourrir, d’après eux. Cette situation qui se reproduit presque toutes les années pousse à réflexion sur le manque d’infrastructures de conservation des produits horticoles qui est à l’origine des pertes post-récoltes de l’ordre de 12 à 40%. Pourtant, deux milliards ont été dégagés du budget du ministère du commerce de 2021 à 2022 pour la création de nouvelles infrastructures de stockage. Mais deux ans après, le projet tarde à se matérialiser. Un Marché d’intérêt national a même été construit mais jusque-là le problème demeure.
Aminatou DIALLO nous fait le point

Déclaration Préalable d’Importation : Les opérateurs économiques divisés sur le sujet

A partir du 1er mai 2024, toute importation de marchandise dont la valeur est égale ou supérieure à 500.000 francs est assujettie à l’obligation de produire une Déclaration Préalable d’Importation (DPI). Décision prise par la Douane et les nouvelles autorités. Les commerçants ont des réactions mitigées concernant cette mesure. Si l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) estime que cela risque d’entrainer une augmentation des taxes de 40 voire 50% qui va se répercuter sur le prix des marchandises. L’importateur, Moustapha Tall estime, lui, qu’on ne peut pas industrialiser un pays sans formaliser le secteur informel.
Les précisions avec Seynabou DIALLO

Invité : Mamadou Corsene Sarr, SG du CAP sur le nouveau Directeur Général du Port Autonome de Dakar

Mamadou Corsene Sarr est l’invité du journal. Le Secrétaire Général de la Communauté des Acteurs Portuaires du Sénégal (CAP) recommande au nouveau Directeur général du Port, Waly Diouf Bodian, d’accélérer la construction du Port de Ndayane et la décongestion du Port de Dakar pour des soucis de compétitivité.
Entretien réalisé par Sadio SYLLA

Invité : Mama Diakhoumpa, SG du CEATICS sur le nouveau DG du Port Autonome de Dakar (PAD)

L’invité du journal Mama Diakhoumpa, Secrétaire général du Collectif des Entreprises Agréées pour le Transport et la Livraison de Containers au Sénégal se félicite de la nomination de Waly Diouf Bodian à la tête du Port Autonome de Dakar. Il est également revenu sur les chantiers prioritaires, la décongestion du Port, l’audit de la gestion des ressources humaines et la suppression de certaines taxes qui accentuent la cherté des denrées alimentaires.
Il est interrogé par Sadio SYLLA

Invité : Ansoumana Sané, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)

Plus d’une quinzaine d’infrastructures de stockage sont fonctionnelles actuellement et sept autres sont en cours de création, selon le Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés qui répondait ainsi aux demandes de renforcement de ces infrastructures par les acteurs horticoles. Ansoumana Sané estime cependant que les besoins de magasins identifiés sont de l’ordre de 111. Les Niayes et la zone nord sont plus dans le besoin. Il se dit d’avis avec cette recommandation de l’Initiative Prospective Agricole (IPAR) qui plaide pour une redevance sur les produits horticoles pour financer la création d’infrastructures à même de garantir une bonne commercialisation.
Il est au téléphone avec Aminatou DIALLO

Rapport du FMI : Une forte croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025 attendue

Le Sénégal pourrait connaitre une forte croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025. Information contenue dans le rapport du Fonds Monétaire International sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. Rapport qui soutient que le Sénégal a considérablement renforcé son attractivité ces dernières années en réduisant le temps nécessaire pour créer de nouvelles entreprises. Les auteurs sont également en phase avec les nouvelles autorités dans leur volonté d’assurer les finances publiques et de réduire les déficits afin d’être moins dépendant des flux financiers extérieurs.
Sadio SYLLA nous fait la synthèse de ce rapport

Rencontre avec le Président Diomaye Faye : Le secteur privé s’engage à soutenir l’Etat

Le secteur privé national entend soutenir l’Etat dans la création d’emplois et la réduction du coût de la vie. L’engagement a été pris au sortir de la rencontre de l’audience qu’il a eu avec le Président Bassirou Diomaye Faye. L’Unacois/Yeesal et le Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES) appellent toutefois les organisations patronales à matérialiser leur engagement.
Compte rendu Oumy DIOP
Le Chef de l’Etat a également reçu les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Ils ont également réfléchi sur les défis de l’emploi et de l’augmentation du pouvoir d’achat. Ces syndicalistes en plus de saluer l’esprit d’ouverture du Président de la république se disent rassurés par son discours et son engagement à soutenir le secteur.

Invité : Dr Laure Tall, Directrice de Recherche à l’Initiative Prospective Agricole Rurale (IPAR)

« Résilience et adaptation des agriculteurs, transition agroécologique et souveraineté alimentaire », thème retenu pour la 4ème édition de la Conférence intensification durable ouverte ce matin. Durant trois jours, des experts de l’ISRA, du Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et la Dynamique pour une Transition Agroécologique au Sénégal (DYTAES) et l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), initiatrice de cet événement vont réfléchir sur la question en comparant leurs techniques agricoles respectives.
Dr Laure TALL, Directrice de recherches à l’IPAR au micro de Seynabou DIALLO

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