Catégorie : Banque

Le taux d’épargne reste faible au Sénégal à cause de la bancarisation qui est aussi faible, selon le consultant en banque

La journée mondiale de l’épargne célébrée ce 31 octobre. Au Sénégal, le taux d’épargne reste faible à cause de la bancarisation qui est aussi faible. Selon Amadou Lamine Diagne, cette situation résulte du faible niveau de revenus de bon nombre de Sénégalais qui pensent plutôt à satisfaire leurs besoins quotidiens qu’à épargner. Cependant, le consultant en banque pense que les tontines souvent pratiquées par les femmes devraient être mieux prises en compte dans les études concernant l’épargne au Sénégal.

Il est joint au téléphone par Anna Louise SARR

Invité du journal : Amadou Lamine Diagne, expert en banque sur les comptes dormants

Quand est-ce qu’on parle de compte dormant ? Selon l’expert en banque, un compte peut être considéré dormant lorsqu’un client reste 3 mois sans effectuer des opérations. Le compte dormant profite plus à la banque qui continue de prélever ses agios et autres frais bancaires tant qu’il est fourni.

Suivons les explications d’Amadou Lamine DIAGNE au téléphone avec Aminatou DIALLO

Invité du jour : Sidy Lamine Ndiaye, Président de l’APSFD sur la finance islamique

Coris Bank International se lance dans la finance islamique. Un nouveau dispositif bancaire avec des souplesses, des garanties et un accompagnement dans une approche éthique. Ce dispositif est intitulé Baraka. Occasion pour parler de la microfinance islamique qui se développe de plus en plus au Sénégal. 5 institutions de microfinance offrent des services de finance islamique à l’heure actuelle, selon le Président de l’Association des Professionnels des Systèmes Financiers Décentralisés. Sidy Lamine Ndiaye de préciser que la finance islamique présente des avantages pour ces institutions. Car si l’intérêt est haram il y a des moyens qui leur permettent d’avoir des retombées.

Nous l’écoutons au micro de Mbayang COR

Adoption de la loi portant sur les BIC : Une vieille doléance des banques et des institutions financières, selon le Président de l’APSFD

Le Bureau d’Information des Crédits, dont le projet de loi a été voté hier, va encourager les institutions financières à financer l’économie. Son objectif, selon Mamadou Lamine Guèye, est également d’augmenter le nombre de bénéficiaires des crédits bancaires avec une réduction du surendettement. Le Président de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (AP/SFD) estime que l’adoption de cette loi est une vieille doléance des banques et des institutions financières.

Il est interrogé par Oumar BALDE

Sit-in de l’ACSIF devant l’Assemblée Nationale contre la loi portant règlementation des BIC

L’assemblée nationale vote aujourd’hui le projet de loi n°10/2018 modifiant la loi uniforme n°2014-02 du 06 janvier 2014 portant règlementation des Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC) dans les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine. Cette loi est en défaveur des clients des banques. Pour preuve, elle favorise une augmentation des tarifs sur les crédits bancaires et enrichit les privés qui collectent des informations personnelles selon le Président de l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (ACSIF). Famara Ibrahima Cissé et ses camarades ont tenu ce matin à Dakar un sit-in devant l’assemblée nationale pour sensibiliser les députés et protester contre une loi qu’ils jugent scandaleuse.

Oumar BALDE

Loi portant réglementation des BIC : Une violation des droits privés, selon certains clients rencontrés

Les Sénégalais contre cette loi portant réglementation des bureaux d’informations sur les crédits. Certains estiment qu’elle viole les droits privés des clients et souhaiteraient que l’on continue avec les anciennes procédures d’octroi de prêt. D’ailleurs, ils sont nombreux à penser que les députés ne doivent pas voter une telle loi qui n’est pas en faveur du peuple.

Suivons ce micro-trottoir d’Oumar BALDE

Invité du jour : Amadou Lamine Diagne, Consultant en économie sur les comptes dormants

22 mille milliards FCFA sont oubliés dans les banques du continent. Ces fonds dormants peuvent aider les Etats à réaliser des infrastructures et créer de l’emploi pour les jeunes, selon Vera Songwe présidente du Conseil d’Administration de la Commission des Nations-Unies pour l’Afrique. Mais pour Amadou Lamine Diagne, ces capitaux ne sont pas dormants car utilisés par les banques pour les opérations de prêts bancaires. Seuls la Banque Centrale et les gouvernements doivent élaborer un cadre juridique pour trouver une solution définitive pour le traitement à apporter à ces comptes inactifs, précise Amadou Lamine Diagne.

Il est joint au téléphone par Seynabou Gaëlle DIONG

Bale 2 et Bale 3 : Signification de ces normes et les changements qu’elles peuvent apporter

Depuis le 1er janvier 2018, les établissements assujettis sont soumis à une nouvelle réglementation prudentielle selon la BCEAO avec l’entrée en vigueur des normes Bâle II et Bâle III comme voulue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. L’institut d’émission entend accompagner les établissements de crédit pour que le basculement ne soit pas un saut dans le vide. Que signifient ces normes ? Quels changements vont-elles apporter ?

La réponse avec Aminatou DIALLO

Invité du jour : Amadou Lamine Diagne, consultant, cadre de banque

Bale 2 et 3 sont des normes de gestion et de contrôle du secteur français. Ces normes prudentielles doivent permettre de réorganiser le secteur bancaire dans la zone CEDEAO. Mais depuis sa mise en œuvre, les normes prudentielles suscitent des inquiétudes de la part des banques qui ne sont pas prêtes à réaliser la totalité de la réforme sur une période courte. Pour Amadou Lamine Diagne, seule la Banque Centrale peut décider des sanctions pour les banques réfractaires. Mais ce consultant, cadre de banque d’ajouter que la mise en œuvre des recherches faites par la Banque Centrale auprès des institutions financières prendra du temps car les banques sont différentes les unes des autres.

Amadou Lamine DIAGNE est joint au téléphone par Seynabou Gaëlle DIONG

Concertation entre le ministre de l’économie avec l’APSFD

Concertation entre le ministère de l’économie, des finances et du plan avec les acteurs des systèmes financiers décentralisés. Ce secteur fort de plus de deux millions de clients contribue à hauteur de 10,4% au financement de l’économie. A travers cette activité, le gouvernement entend impliquer le secteur privé dans la mise en œuvre du PSE.
Compte rendu Mbayang COR

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