Catégorie : Commerce

A partir du 1er mai 2024, toute importation de marchandise dont la valeur est égale ou supérieure à 500.000 francs est assujettie à l’obligation de produire une Déclaration Préalable d’Importation (DPI). Décision prise par la Douane et les nouvelles autorités. Les commerçants ont des réactions mitigées concernant cette mesure. Si l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) estime que cela risque d’entrainer une augmentation des taxes de 40 voire 50% qui va se répercuter sur le prix des marchandises. L’importateur, Moustapha Tall estime, lui, qu’on ne peut pas industrialiser un pays sans formaliser le secteur informel.
Les précisions avec Seynabou DIALLO

L’invité du journal est Siaka Diallo, Président des Commerçants et Exportateurs d’Anacardes du Sénégal. Prétexte, le forum sur la compétitivité de la filière mangue et anacarde clôturé ce mardi à Ziguinchor. Il salue cette performance et estime que ce secteur reste confronté au manque d’usines de transformation.
Entretien réalisé par Seynabou DIALLO

6%, c’est ce que représente la valeur de la noix de cajou transformée. Selon Driss Junior Diallo, la noix de cajou transformée est plus rentable pour les acteurs et le gouvernement. C’est d’ailleurs dans ce cadre que les autorités travaillent à accompagner ces derniers dans la création d’une usine de transformation. Le Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt et de Marchandises au Sénégal l’a dit en marge d’un forum sur la compétitivité de la mangue et de l’anacarde clôturé hier à Ziguinchor.
Il est interrogé par Seynabou DIALLO