Catégorie : Economie

« Il ne faut pas publier des rapports seulement pour les publier », selon Dr Mor Gassama

Il ne faut pas publier des rapports dans le but seulement de les publier dixit l’économiste Dr Mor Gassama. Selon ce dernier, tant qu’il n’y a pas de sanction pour donner l’exemple, la corruption va demeurer. Il soutient qu’il faut donner plus d’autonomie à ces organes de contrôle. Il se prononce ainsi sur la publication des rapports de l’OFNAC demandée par le Président de la république.
Nous l’écoutons au téléphone avec Seynabou DIALLO

Corruption : Transporteurs, opérateurs économiques, acteurs portuaires se prononcent

Interpellés sur ce rapport 2022 qui fait état de 9 dossiers de corruption, de détournements, de falsification d’écritures entre autres, les acteurs économiques du pays ont une mauvaise perception de la corruption. Transporteurs, opérateurs économiques, acteurs portuaires sont catégoriques. Tous affirment être confrontés à des tentatives de corruption par certains agents de l’Etat. Ils invitent le nouveau gouvernement à donner une plus grande indépendance à la justice.
Suivons leurs réactions dans ce micro trottoir de Sadio SYLLA

Invité : Ababacar Fall, Secrétaire Général du GRADEC sur les rapports de l’OFNAC

La publication des rapports de l’OFNAC de 2019 à 2024 demandée par le Chef de l’Etat est bien accueillie par le Secrétaire général du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEC). Pour Ababacar Fall, cette démarche renforce la lutte contre l’impunité, le manque de transparence et la non redevabilité, entre autres. Selon lui, il faut aller au-delà de la publication en sanctionnant positivement ou négativement ceux qui sont pointés du doigt dans ces rapports. Il plaide pour plus de liberté pour ces organes de contrôle afin de réduire les tentatives de corruption.
Il est interrogé par Seynabou DIALLO

Rapport du FMI : Une forte croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025 attendue

Le Sénégal pourrait connaitre une forte croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025. Information contenue dans le rapport du Fonds Monétaire International sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne. Rapport qui soutient que le Sénégal a considérablement renforcé son attractivité ces dernières années en réduisant le temps nécessaire pour créer de nouvelles entreprises. Les auteurs sont également en phase avec les nouvelles autorités dans leur volonté d’assurer les finances publiques et de réduire les déficits afin d’être moins dépendant des flux financiers extérieurs.
Sadio SYLLA nous fait la synthèse de ce rapport

Rencontre avec le Président Diomaye Faye : Le secteur privé s’engage à soutenir l’Etat

Le secteur privé national entend soutenir l’Etat dans la création d’emplois et la réduction du coût de la vie. L’engagement a été pris au sortir de la rencontre de l’audience qu’il a eu avec le Président Bassirou Diomaye Faye. L’Unacois/Yeesal et le Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES) appellent toutefois les organisations patronales à matérialiser leur engagement.
Compte rendu Oumy DIOP
Le Chef de l’Etat a également reçu les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Ils ont également réfléchi sur les défis de l’emploi et de l’augmentation du pouvoir d’achat. Ces syndicalistes en plus de saluer l’esprit d’ouverture du Président de la république se disent rassurés par son discours et son engagement à soutenir le secteur.

Invité : Babacar Diagne, Président du Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES)

Babacar Diagne, Président du Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES), invité d’Oumy Diop, a pris part à l’audience accordée hier au secteur privé par le Chef de l’Etat. Il se dit satisfait de l’engagement pris par le Président de la république de prendre en compte leurs préoccupations. Il s’engage d’ailleurs à accompagner l’Etat dans la création d’emploi et la réduction du coût de la vie, deux sujets qui étaient au menu de la rencontre.
Suivons leur entretien

Invité : Magaye Gaye, Economiste international sur le rapport du FMI

Le FMI prédit une croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025 pour le Sénégal. C’est ce qui ressort du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne pour 2024 publié par l’institution de Bretton Woods. L’économiste international Magaye Gaye estime que ces prévisions de croissance ne sont pas fiables. Selon lui, le Sénégal ne doit pas accorder de l’importance aux recommandations du FMI notamment la suppression des subventions. Il estime par ailleurs que les théories et indices macroéconomiques du FMI ne correspondent plus aux réalités socioéconomiques de l’Afrique.
Magaye GAYE est joint par Sadio SYLLA

Invité : Imam Cheikh Waly Seck, Economiste sur le Projet du Président Faye

Interpellé sur ce changement de référentiel de politique, Imam Cheikh Waly Seck explique qu’il faut rationnaliser et optimiser les dépenses de l’Etat tout en évitant les travers du PSE. D’après l’économiste planificateur, sa compréhension de la rupture économique s’articule autour de la mobilisation des ressources intérieures, la préférence nationale et l’unification du privé.
Nous l’écoutons au téléphone avec Sadio SYLLA

Invité : L’économiste, Meissa Babou, sur le Projet du Président Diomaye Faye

Exit le PSE, place au Projet. Ce référentiel politique va, durant les 5 prochaines années, servir de base pour asseoir le développement du Sénégal. Instruction a ainsi été donnée par le Président Bassirou Diomaye Faye à son premier ministre Ousmane Sonko. Axé sur la jeunesse, l’éducation, la formation, la lutte contre la vie chère, entre autres, le Projet va désormais remplacer le PSE qui servait jusque-là de référence politique. L’économiste, Meissa Babou, revient sur ce changement de référentiel politique et ses avantages pour notre pays.
Propos recueillis par Sadio SYLLA

Invité : L’économiste Dr Seydina Oumar Sèye sur le faux monnayage

Le faux-monnayage est nuisible à l’activité économique. Les faux billets et les billets noirs déséquilibrent la structure macroéconomique du pays, déplore l’économiste Dr Seydina Oumar Sèye. Selon lui, dans le moyen long terme, la conséquence de la fausse monnaie est l’inflation, la faillite des entreprises pouvant affaiblir les capacités de recouvrement fiscal de l’Etat. Il ajoute par ailleurs qu’il faut accroitre les moyens de lutte contre ces crimes économiques.
Il est interrogé par Sadio SYLLA

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