Catégorie : Environnement
Chaque année, nous générons 50 millions de tonnes de déchets électroniques dans le monde avec une croissance de 3 à 5%. L’affirmation est de l’environnementaliste sénégalais Dr Diomaye Dieng. De ces déchets électroniques subsistent des substances chimiques telles que le plomb, le mercure, l’aluminium, entre autres. Au Sénégal, cette situation impacte négativement l’environnement et la vie des populations mais aussi l’économie à plusieurs niveaux. L’achat récurrent d’appareils électroniques, création de richesses par le recyclage de ces appareils.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO
L’Afrique face aux enjeux de l’environnement au menu d’une journée d’études initiée par l’Université Polytechnique Mouhamed 6 du Maroc et l’UCAD. Des chercheurs et acteurs de l’environnement qui ont pris part à cette rencontre tirent la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur l’environnement. Ils sont également revenus sur les conséquences et les défis à relever par les gouvernements africains dans ce domaine.
Compte rendu Oumy DIOP
2 mille tonnes d’ordures sont déversées chaque jour à Mbeubeuss. Cette décharge à ciel ouvert qui s’étend sur 114 hectares est saturée, soutient l’environnementaliste. Pour Abdou Sané, Mbeubeuss pose un problème écologique et sanitaire pour les habitants. Du point de vue environnement, l’Etat doit penser au recyclage de certaines ordures qui sont perçues aujourd’hui comme une opportunité.
Seynabou Gaëlle DIONG
La Journée mensuelle du nettoiement célébrée ce samedi 4 janvier 2020. Cette initiative, première du genre, lancée par le Président Macky Sall, a reçu l’adhésion des habitants dans les quartiers de Médina et Niary Tally. Ces derniers déclarent être prêts à y prendre part.
Reportage Ndèye Anta NDIAYE
Le projet de réhabilitation de la décharge de Mbeubeuss en 6 ans proposé par le ministre de l’urbanisme Abdou Karim Fafona, pas du goût des membres de la plateforme Mbeubeuss « Dafa Doy ». Leur Coordonnateur parle d’un énième programme de l’Etat. Par conséquent, le combat pour la fermeture du site reste de mise. Mamadou Fall d’ajouter que ce dépotoir d’ordures contribue massivement à l’économie du pays, mais la santé des populations riveraines doit primer.
Mamadou FALL Malcom est joint au téléphone par Oumy DIOP
Le Sénégal reste exposé à la dégradation des sols et à l’appauvrissement des terres arables dans un contexte de célébration aujourd’hui de la journée mondiale des sols. Selon le géographe environnementaliste, les eaux salées contribuent négativement à la salinisation des sols. Abdou Sané de préciser que l’érosion côtière et certaines pratiques humaines pourtant déconseillées accentuent la dégradation des sols. Conséquence, faible production agricole et risque d’insécurité alimentaire.
Propos recueillis par Sadio SYLLA
La dépollution de la Baie de Hann, un projet évoqué depuis plusieurs années mais qui peine toujours à se réaliser. Malgré l’annonce du lancement par les autorités au plus tard à la fin de l’année 2018 suite au bouclage du financement grâce au 20 milliards accordés par l’AFD et une subvention de 13 milliards de la part du Royaume des Pays Bas. Mais voilà récemment l’Union Européenne à travers l’AFD a décidé d’injecter 9 milliards dans ce projet. Autant d’argent investi mais pas l’ombre d’un début de travaux. Où est ce que le bât blesse ?
Tentative de réponse avec Mbayang COR
Réduction des émissions de CO2 de 7,6% par an, une urgence, selon l’ONU qui a alerté l’opinion internationale dans un communiqué mardi dernier. Pour le consultant en changement climatique, il faut beaucoup d’efforts pour contrer cette augmentation rapide de gaz à effet de serre. Bara Guèye estime que seule la contribution de l’Afrique ne suffit pas. Il faut plus d’efforts venant des pays industrialisés qui polluent le plus.
Reportage Seynabou DIALLO
Les 125 milliards mobilisés pour la dépollution de la Baie de Hann risquent d’être retirés par les bailleurs, c’est l’avis de l’environnementaliste Bassirou Ndiaye de la Mairie de Hann Bel Air. Selon lui, le dossier est pendant devant la justice depuis des mois et l’ONAS ne mène pas la bataille pour aider la population qui souffre de cette Baie sale. La mairie dégage sa responsabilité sur la gestion de la taxe municipale collectée au niveau des pêcheurs évaluée à des millions par jour pour le nettoiement de la Baie. Elle pointe du doigt le GIE interprofessionnel chargé d’informer les pêcheurs sur la gestion de ces fonds collectés.
Reportage Maty Sarr NIANG
La dépollution de la Baie de Hann, une préoccupation majeure pour l’Etat du Sénégal qui, avec ses partenaires, injecte d’importantes sommes d’argent pour sa résolution. Mais le problème demeure entier. Selon l’ex-Directeur général de l’ONAS et Conseiller technique du Directeur de l’environnement, la Baie souffre d’un manque de volonté politique institutionnelle entre autres. Pour Abdou Sané, l’Etat doit redéfinir les rôles pour gagner son pari.
Abdou SANE est interrogé par Sadio SYLLA