Catégorie : Intégration

Invité : Makhtar Thiam, Expert en Commerce international sur le retrait du Mali, de la Cote d’Ivoire et du Burkina Faso de la CEDEAO

L’Expert en commerce international est l’invité du journal. Makhtar Thiam revient dans cet entretien accordé à Sadio Sylla sur le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Une décision qui, selon lui, aura de lourdes conséquences sur la libre-circulation des biens et services, les taux de change et la compétitivité. Au niveau de la politique internationale, la CEDEAO pourrait perdre toute sa crédibilité aux yeux des partenaires financiers.
Suivons leur entretien

UEMOA : L’AMF-UMOA finalise l’étude des coûts de transaction sur le marché financier régional

L’Autorité des marchés financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) a démarré ce lundi 27 mars à Dakar, un atelier de restitution et de validation des conclusions de l’étude sur le coût tarifaire applicable sur le marché financier régional. La rencontre s’inscrit dans le cadre du programme « Joint Capital Markets Program (J-CAP) » financé par le groupe de la Banque Mondiale et vise à partager les conclusions de l’étude en vue d’avoir les contributions des acteurs, afin d’accroître la compétitivité du marché.
« Cette étude intervient 12 ans après celle réalisée en 2010, afin d’établir si les tarifications appliquées aux transactions financiers en UMOA sont un frein à la compétitive du marché régional et comment elles peuvent être améliorées afin de mieux participer à son développement », a souligné Ripert Bossoukpe, secrétaire général de l’AMF-UMOA. « Ces travaux visent à questionner les conclusions et les recommandations de l’étude, ainsi que les amendements en vigueur, pour le développement du marché », a ajouté le Béninois.
Ce diagnostic a révélé, entre autres, au niveau de l’analyse et fonctionnement du marché, l’augmentation considérable du volume des émissions réalisées au cours des dernières années, et la diminution progressive de la part de marché des émissions de dette publique par voie de syndication.
Quant à l’analyse des tarifs, il a été noté l’existence d’un système d’homologation des tarifs des intermédiaires, utile pour standardiser ces tarifs. Ces grilles tarifaires ne suivent pas un format unique et n’apportent pas un degré de détail suffisant, constate-t-on. En ce qui concerne la tarification des régulateurs et des infrastructures de marché, on note l’absence d’un système de comptabilité analytique, et l’absence de tarification aux investisseurs et tarifs très réduits pour les intermédiaires et les émetteurs au niveau du marché par adjudication.
Le dernier volet, la structure des coûts et des revenus des acteurs, a révélé une forte dépendance financière des infrastructures de marché et, en particulier, de la BRVM, à l’égard des revenus issus du marché de la dette publique par syndication. L’activité d’intermédiation et de tenue de compte représente une faible part des revenus des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI). L’essentiel des revenus provient des services financiers et de structuration d’opérations, qui sont liés aux opérations de placement de dette publique sur le marché primaire. Les SGI affichent une bonne rentabilité, avec une marge avant impôts qui se situe dans une fourchette de 20-30%
Selon cette étude, les tarifs du régulateur et des infrastructures du marché UMOA sont très supérieurs au tarif moyen des marchés benchmark pour la plupart des opérations. « La meilleure solution pour permettre la réduction des tarifs est de renforcer la concurrence et la transparence », a indiqué Javier Paredes, consultant cabinet Analistas Financieros Internacionales (AFI), la société de conseil qui a réalisé l’étude.
« Promouvoir la concurrence et la transparence » a donné lieu à des recommandations réparties en six blocs, notamment, la promotion de la concurrence, la promotion de la transparence, la promotion de l’efficience, le développement par le superviseur et par les entités qui exercent leur activité en situation de monopole d’une comptabilité analytique permettant de connaitre les recettes et dépenses générées par les différents segments d’activités, l’amélioration du système d’homologation des tarifs des opérateurs de marché et le renforcement de la cohérence du marché de la dette publique.

Sénégal : Vers la mise en œuvre du budget programme en 2020

A partir de 2020, le Sénégal bascule dans le budget programme. Cette nouvelle directive de l’UEMOA adoptée par notre pays depuis 2009 permet aux Etats membres d’être plus performants et transparents dans la gestion de l’information financière. Le Système Intégré de Gestion de l’Information Financière (SIGIF), issu du nouveau cadre harmonisé des finances publiques, introduit une nouvelle façon de voir le budget.

Seynabou Gaëlle DIONG

Invité du jour : El Hadj Alioune Diouf, Commissaire aux enquêtes économiques

Mise en place du tarif extérieur commun, libre circulation des personnes et des biens. Bref, l’UEMOA œuvre depuis 25 ans pour une parfaite intégration en Afrique de l’ouest. Un pari réussi, selon El Hadj Alioune Diouf, Commissaire aux enquêtes économiques qui liste les acquis. Tout en reconnaissant les entraves qui compromettent l’intégration dans notre espace commun.

El Hadj Alioune DIOUF réagit au téléphone Mbayang COR

La libre-échange n’est pas effectif dans la sous-région, selon le Président du Parlement de la CEDEAO

La libre-échange n’est pas effectif dans la sous-région. C’est du moins le constat fait par le Parlement de la CEDEAO dirigé par son président, Moustapha Cissé Lo, sur nos corridors. Des tracasseries qui entravent le commerce sous régional et qui empêche le développement Economique dans notre Espace. Les Chefs d’Etats et de gouvernements sont interpellés sur la question.

Moustapha Cissé LO réagit au micro de Mbayang COR

Invité du jour : Moustapha Cissé LO, Président du Parlement de la CEDEAO

Les crises sécuritaires impactent négativement le développement économique en Afrique de l’ouest. Pour réfléchir à une gestion efficace de ces crises, la Commission mixte du Parlement de la CEDEAO a tenu une réunion qui s’est ouverte ce matin à Dakar. Pour une durée de trois jours, ces concertations permettront aux parlementaires de formuler des propositions pour appuyer les populations qui vivent dans ces zones.

Ecoutons Moustapha Cissé LO Président du Parlement de la CEDEAO au micro de Mbayang COR

Adhésion du Maroc à la CEDEAO : Le secteur informel sénégalais se prononce

L’éventuelle adhésion du Maroc à la CEDEAO ne laisse pas les Sénégalais indifférents. Pour certains Chefs d’entreprises et artisans évoluant dans le secteur informel leurs activités vont en pâtir. Ils avancent ainsi des risques d’une concurrence déloyale entre les produits marocains et sénégalais.

Reportage Mbayang COR

Invité du jour : Abdou Souleye Diop, Président de la Commission Afrique de la Confédération des Entreprises du Maroc

L’entrée du Maroc à la CEDEAO peut être un levier pour le développement industriel du Sénégal à travers la complémentarité dans les investissements. Telle est la position du Président de la Commission Afrique de la Confédération des Entreprises du Maroc. Présent à Dakar pour discuter des questions discordantes liées à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, Abdou Souleye Diop, optimiste, a laissé entendre qu’avec l’intégration du Maroc, la CEDEAO deviendra la 16ème puissance économique mondiale. Mieux, il a estimé que son impact sera bénéfique tant pour les industriels que pour les consommateurs de la région.

Abdou Soulèye DIOP que nous écoutons au micro de Souveibou SAGNA

Une zone de libre-échange ne se construit pas facilement car il y a une nette différence entre les économies, dixit Mansour Kama

Lancement ce mercredi à Kigali de la zone de libre-échange continentale. Pour l’entrée en vigueur, au moins 22 pays doivent ratifier l’accord pour aboutir dans 10 ans à la création d’un marché unique africain. Pour le secteur privé sénégalais, une zone de libre-échange ne se construit pas facilement car il y a une nette différence entre les économies. Il faut trouver des équilibres tels que les communautés régionales. Cependant, il reste un long chemin à parcourir pour que le Sénégal puisse mesurer l’impact de cette intégration.
Mansour KAMA Président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) au téléphone de Seynabou Diallo

Invité du jour : Mounirou Alioune Kane, Assistant de projet à Enda Cacid

La Zone de libre-échange est un projet ambitieux qui va permettre à l’Afrique de dépasser la balkanisation des temps coloniaux. Son instauration nécessite l’implication de tous les acteurs qui font l’économie africaine. Cependant, cette zone devrait abolir les barrières douanières entre les pays africains. Une chose possible, selon Mounirou Alioune Kane assistant de projet à Enda Cacid.

Il est interrogé par Seynabou DIALLO

 

YouTube