Catégorie : Invité du jour

Invité : Ndiaga Diop, Secrétaire Général de l’Union régionale des Travailleurs des Collectivités territoriales

L’introduction du système de pointage dans l’administration de mise depuis ce matin dans la fonction publique est une bonne chose selon le Secrétaire général de l’Union régionale des Travailleurs des Collectivités territoriales. Ndiaga Diop préconise cependant des préalables pour la réussite de cette décision comme les primes de transport pour les agents du public et des contrats de performances pour toutes les entreprises d’utilité publique.
Propos recueillis par Sadio SYLLA

Invité : Cheikh Diop, Secrétaire général de la CNTS/FC sur le système de pointage

L’assiduité et la ponctualité dans l’administration publique est une chose, la prise en charge sociale des agents est une priorité dixit Cheikh Diop qui répondait ainsi à la mise en place d’un système de pointage depuis ce matin dans l’administration sénégalaise. D’après le SG de la CNTS/FC, la priorité du nouveau gouvernement devrait être l’équité entre les travailleurs et la correction des disparités salariales pour une fonction publique performante.
Il est interrogé par Sadio SYLLA

Invité : Ababacar Fall, Secrétaire Général du GRADEC sur les rapports de l’OFNAC

La publication des rapports de l’OFNAC de 2019 à 2024 demandée par le Chef de l’Etat est bien accueillie par le Secrétaire général du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEC). Pour Ababacar Fall, cette démarche renforce la lutte contre l’impunité, le manque de transparence et la non redevabilité, entre autres. Selon lui, il faut aller au-delà de la publication en sanctionnant positivement ou négativement ceux qui sont pointés du doigt dans ces rapports. Il plaide pour plus de liberté pour ces organes de contrôle afin de réduire les tentatives de corruption.
Il est interrogé par Seynabou DIALLO

Déclaration Préalable d’Importation : Les opérateurs économiques divisés sur le sujet

A partir du 1er mai 2024, toute importation de marchandise dont la valeur est égale ou supérieure à 500.000 francs est assujettie à l’obligation de produire une Déclaration Préalable d’Importation (DPI). Décision prise par la Douane et les nouvelles autorités. Les commerçants ont des réactions mitigées concernant cette mesure. Si l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) estime que cela risque d’entrainer une augmentation des taxes de 40 voire 50% qui va se répercuter sur le prix des marchandises. L’importateur, Moustapha Tall estime, lui, qu’on ne peut pas industrialiser un pays sans formaliser le secteur informel.
Les précisions avec Seynabou DIALLO

Invité : Mamadou Corsene Sarr, SG du CAP sur le nouveau Directeur Général du Port Autonome de Dakar

Mamadou Corsene Sarr est l’invité du journal. Le Secrétaire Général de la Communauté des Acteurs Portuaires du Sénégal (CAP) recommande au nouveau Directeur général du Port, Waly Diouf Bodian, d’accélérer la construction du Port de Ndayane et la décongestion du Port de Dakar pour des soucis de compétitivité.
Entretien réalisé par Sadio SYLLA

Invité : Mama Diakhoumpa, SG du CEATICS sur le nouveau DG du Port Autonome de Dakar (PAD)

L’invité du journal Mama Diakhoumpa, Secrétaire général du Collectif des Entreprises Agréées pour le Transport et la Livraison de Containers au Sénégal se félicite de la nomination de Waly Diouf Bodian à la tête du Port Autonome de Dakar. Il est également revenu sur les chantiers prioritaires, la décongestion du Port, l’audit de la gestion des ressources humaines et la suppression de certaines taxes qui accentuent la cherté des denrées alimentaires.
Il est interrogé par Sadio SYLLA

Invité : Ansoumana Sané, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)

Plus d’une quinzaine d’infrastructures de stockage sont fonctionnelles actuellement et sept autres sont en cours de création, selon le Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés qui répondait ainsi aux demandes de renforcement de ces infrastructures par les acteurs horticoles. Ansoumana Sané estime cependant que les besoins de magasins identifiés sont de l’ordre de 111. Les Niayes et la zone nord sont plus dans le besoin. Il se dit d’avis avec cette recommandation de l’Initiative Prospective Agricole (IPAR) qui plaide pour une redevance sur les produits horticoles pour financer la création d’infrastructures à même de garantir une bonne commercialisation.
Il est au téléphone avec Aminatou DIALLO

Invité : Dr Laure Tall, Directrice de Recherche à l’Initiative Prospective Agricole Rurale (IPAR)

« Résilience et adaptation des agriculteurs, transition agroécologique et souveraineté alimentaire », thème retenu pour la 4ème édition de la Conférence intensification durable ouverte ce matin. Durant trois jours, des experts de l’ISRA, du Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et la Dynamique pour une Transition Agroécologique au Sénégal (DYTAES) et l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), initiatrice de cet événement vont réfléchir sur la question en comparant leurs techniques agricoles respectives.
Dr Laure TALL, Directrice de recherches à l’IPAR au micro de Seynabou DIALLO

Invité : Babacar Diagne, Président du Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES)

Babacar Diagne, Président du Conseil des Entreprises du Sénégal (CDES), invité d’Oumy Diop, a pris part à l’audience accordée hier au secteur privé par le Chef de l’Etat. Il se dit satisfait de l’engagement pris par le Président de la république de prendre en compte leurs préoccupations. Il s’engage d’ailleurs à accompagner l’Etat dans la création d’emploi et la réduction du coût de la vie, deux sujets qui étaient au menu de la rencontre.
Suivons leur entretien

Invité : Magaye Gaye, Economiste international sur le rapport du FMI

Le FMI prédit une croissance de 8,3% en 2024 et 10% en 2025 pour le Sénégal. C’est ce qui ressort du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne pour 2024 publié par l’institution de Bretton Woods. L’économiste international Magaye Gaye estime que ces prévisions de croissance ne sont pas fiables. Selon lui, le Sénégal ne doit pas accorder de l’importance aux recommandations du FMI notamment la suppression des subventions. Il estime par ailleurs que les théories et indices macroéconomiques du FMI ne correspondent plus aux réalités socioéconomiques de l’Afrique.
Magaye GAYE est joint par Sadio SYLLA

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