Catégorie : Aminatou Diallo

FIARA 2024 : « Le défi de la souveraineté alimentaire face aux changements climatiques »

Du 04 au 26 mai, date retenue pour la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA). Cette édition, 24ème du genre, a pour thème « Le défi de la souveraineté alimentaire face aux changements climatiques ». La nouveauté pour cette foire, c’est l’organisation en même temps du SIARA (Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales). Son but est de permettre la participation des pays occidentaux comme l’Italie, la France et la Belgique. Plus de mille exposants sont attendus à la FIARA qui se tiendra au CICES. En prélude à cet événement, une cérémonie de présentation s’est tenue ce matin.
Compte rendu Aminatou DIALLO

Décret de déclassification de la bande des filaos : L’affaire envoyée en instruction

Décret de déclassification de la bande des filaos de Guédiawaye, la Cour suprême qui devait statuer ce jeudi sur le recours en annulation, l’a finalement envoyé en instruction. Chose saluée par l’Organisation Action pour la Justice Environnementale qui avait porté plainte contre l’Etat du Sénégal. Signé en 2023, ce décret de déclassification de la bande de filaos de Guédiawaye aura, selon le directeur exécutif de l’Action Justice pour l’Environnement, des impacts écologique, économique et environnemental. L’Etat justifie cette déclassification par un projet d’utilité publique dénommée plan d’urbanisme de détails.
Aminatou DIALLO

Production horticole : Le déficit de magasins de stockage pose toujours problème

Les producteurs de la zone des Niayes réclament des chambres froides. Pour cause, ils font face à une surproduction et une mévente. Plusieurs tonnes de pomme de terre et d’oignon risquent de pourrir, d’après eux. Cette situation qui se reproduit presque toutes les années pousse à réflexion sur le manque d’infrastructures de conservation des produits horticoles qui est à l’origine des pertes post-récoltes de l’ordre de 12 à 40%. Pourtant, deux milliards ont été dégagés du budget du ministère du commerce de 2021 à 2022 pour la création de nouvelles infrastructures de stockage. Mais deux ans après, le projet tarde à se matérialiser. Un Marché d’intérêt national a même été construit mais jusque-là le problème demeure.
Aminatou DIALLO nous fait le point

Invité : Ansoumana Sané, Directeur Général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)

Plus d’une quinzaine d’infrastructures de stockage sont fonctionnelles actuellement et sept autres sont en cours de création, selon le Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés qui répondait ainsi aux demandes de renforcement de ces infrastructures par les acteurs horticoles. Ansoumana Sané estime cependant que les besoins de magasins identifiés sont de l’ordre de 111. Les Niayes et la zone nord sont plus dans le besoin. Il se dit d’avis avec cette recommandation de l’Initiative Prospective Agricole (IPAR) qui plaide pour une redevance sur les produits horticoles pour financer la création d’infrastructures à même de garantir une bonne commercialisation.
Il est au téléphone avec Aminatou DIALLO

Invité : Bakary Ndiaye, Chef Division Consommation et Sécurité des aliments

L’ONG Public Eye informe que la quasi-totalité des céréales à base de farine de la marque Cerelac contient presque 400g de sucre d’après leur analyse. Ce qui représente une menace pour la santé. Selon le Chef de la Division Consommation et de la Sécurité des Aliments, aucune norme fixant le taux de sucre dans la farine infantile n’existe au Sénégal. Bakary Ndiaye informe toutefois que des équipes sont sur le terrain pour faire de nouveau prélèvement qui sera ensuite analysé.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO

Invité : Me Assane Dioma Ndiaye, Président d’honneur de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains

Un lanceur d’alerte est une personne qui signale une anormalité ou des comportements illicites qui constituent une menace pour l’homme ou la société pour l’intérêt général. C’est l’explication donnée par le Président d’honneur de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains. Pour être un lanceur d’alerte, il faut être de bonne foi, être crédible et avoir connaissance de son domaine d’intervention, estime Me Assane Dioma Ndiaye. Il a souligné l’importance de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte qui, selon lui, va encadrer et légiférer cette activité.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO

Invitée : Marie Paule Conaré, Chargée de projet de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte

La protection des lanceurs d’alerte à travers une loi, c’est ce que souhaite le Chef de l’Etat avant le 15 mai. Quels sont les critères qui définissent un lanceur d’alerte ? C’est ce qu’attend la Chargée de projet de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte à travers ce projet de loi. Pour Marie Paule Conaré, ne doit pas être lanceur d’alerte qui veut. Il doit, selon elle, agir de manière désintéressée pour la préservation de l’intérêt général.
Elle est interrogée par Aminatou DIALLO

Invité : Elimane Sall, Président de l’Association pour la Défense des locataires

Le programme 100.000 logements lancé par l’ancien régime n’a pas fonctionné comme on l’attendait. Dixit le Président de l’Association pour la Défense des locataires du Sénégal. Selon Elimane Sall, même dans ces attributions, il y a eu un manque de transparence et les bénéficiaires ne sont véritablement pas des cas sociaux. A l’actuel régime, il invite à multiplier les logements sociaux. Seul gage pour faire baisser le coût du loyer.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO

Signature de conventions financières entre FNDASP-ASODIA et des agroalimentaires

Signature ce matin de conventions financières entre le Fonds National de Développement Agro-Sylvo-Pastoral (FNDASP), l’Association Sud-Ouest pour le Développement International Agricole (ASODIA) et des Entreprises Agroalimentaires Sénégalaises. Ces dernières ont ainsi bénéficié d’un financement de 131 millions FCFA remboursable en 5 ans et sans intérêt. Le but de cet appui financier est de les aider à atteindre la souveraineté alimentaire, à entreprendre et à créer des emplois.
Compte rendu Aminatou DIALLO

Filière tomate : Une production de 80.000 tonnes attendue cette année

Pas moins de 80.000 tonnes de tomates sont attendues en 2024, selon la Direction de l’horticulture et les producteurs. Ces derniers informent que 60 FCFA le kg c’est le prix bord champ avec lequel ils vont vendre aux trois industriels de tomates. Les contrats sont déjà signés, soutiennent toujours les producteurs confrontés à une pénurie d’engrais. Une situation qui risque selon eux de compromettre cet objectif.
Aminatou Diallo nous fait le point

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