Auteur : khadija bousso seck
Les produits congelés tels que la viande, le poisson ou la volaille sont des porteurs de maladies potentielles pour les consommateurs. L’alerte est du Directeur du LANAC qui précise que les congélations et décongélations répétitives peuvent faire perdre à l’aliment ses valeurs nutritives. Il préconise ainsi de veiller au contrôle strict de ces aliments.
Reportage Seynabou DIALLO
Pour éviter la rareté du poisson sur le marché, l’Etat a initié l’aquaculture, forme d’élevage où beaucoup de Sénégalais s’activent de plus en plus. Même si certains y trouvent leur compte, d’autres réclament plus d’infrastructures piscicoles, de meilleures conditions de travail, mais aussi des formations pour mieux développer leur secteur. Ce secteur qui constitue d’ailleurs une alternative face à la raréfaction des produits halieutiques.
Reportage Oumy DIOP
Le gouvernement rassure la Société civile sur l’application des 85 recommandations demandées par la Cour des Comptes dans le rapport final sur la gestion des fonds force covid 19. Le Président du Forum du Justiciable qui a pris part aux concertations organisées par le Premier ministre est sorti réconforté des échanges avec les membres du gouvernement. Babacar Ba de confirmer de l’implication entière de la société civile sur le déroulement des procédures administratives et judiciaires.
Babacar BA est joint par Seynabou Gaelle DIONG
Le Sénégal dépend beaucoup de l’aliment piscicole importé. Ce qui représente plus de 50% du coût de production du poisson. Cette alerte est du Secrétaire exécutif de l’Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale (ADEPA). D’après Moussa Mbengue, face à la rareté du poisson, l’aquaculture peut être une alternative pour pousser les Sénégalais à consommer davantage les produits aquacoles.
Il est interrogé par Oumy DIOP
Le Directeur de la BCEAO se dit conscient des contraintes que rencontrent les PME-PMI. Al Aminou Lo d’indiquer que la souveraineté alimentaire ne peut s’atteindre sans la contribution de ces entreprises. Pour cela, le gap à combler reste immense. Il participait à l’atelier de partage avec le secteur privé national organisé par le ministère du commerce.
Al Aminou LO est au micro d’Aminatou DIALLO
Plus de mille tonnes de graines d’arachide sont réceptionnées depuis ce lundi dans les usines de transformation d’arachide dÏes régions de Diourbel, Louga et Kaolack. Cette opération timide permet de faire refonctionner les usines qui sont menacées d’arrêt. D’ailleurs, 159 unités de transformation d’arachide sont à l’arrêt à Touba faute de matière première.
Thié Mbaye NDIAYE SG adjoint du Syndicat des Corps gras de SONACOS joint par Seynabou Gaelle DIONG
2023 est décrétée l’année des PME par le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Pour Abdou Karim Fofana, cela permettra de mieux être aux côtés des entreprises qui ont besoin d’accompagnement. Il présidait un atelier de partage avec le secteur privé national, sur les recommandations issues des travaux préparatoires des concertations sur l’amélioration de l’accès aux financements des PME tenu en marge du mois du consommer local qui se poursuit jusqu’au 13 janvier prochain.
Écoutons le ministre au micro d’Aminatou DIALLO
159 unités de transformation d’arachide sont en arrêt de production à Touba. Une situation qui résulte du manque de matières premières. Pour le Président du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel et Agroalimentaire de Touba (RASIAT), le prix du kilogramme d’arachide dépasse les 600 francs. Conséquence, un manque de graine au niveau des usines. Pour le moment, c’est plus de 8 mille emplois qui sont menacés si la situation perdure.
Seynabou Gaelle DIONG
Hausse de l’importation de la viande congelée importée notée dernièrement. Le Chef de la Division Consommation au ministère du commerce confirme. Moctar Samb de préciser que c’est passé du simple au double. Une situation qui se justifie, selon lui, par le prix entre 2.700 et 3.000 francs devenant ainsi une alternative contre la viande fraiche dont le prix n’est pas accessible à tous. La denrée vient des pays comme la France, la Belgique, l’Irlande ou l’Inde. Le Chef de la Division Consommation assure qu’elle ne constitue pas de danger. Seul bémol, les conditions de conservation et de transports.
Propos recueillis par Seynabou DIALLO