Auteur : khadija bousso seck

Lancement du Certificat Pratique Professionnel en Comptabilité et Finance

Lancement ce matin du Certificat Pratique Professionnel en Comptabilité et Finance. Cette initiative de l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés du Sénégal entre dans le cadre du programme FASE (Programme d’Amélioration des Compétences Fondamentales en Comptabilité et Gestion Financière). Financé à hauteur de 3 millions d’euros par le gouvernement autrichien et appuyé par des partenaires nationaux et internationaux, ce certificat cible entre autres les étudiants titulaires de BTS en comptabilité et finance, d’une licence pour une meilleure transparence dans la gouvernance et l’économie en général.
Compte rendu Oumy DIOP
Ce Certificat vise à améliorer la pratique professionnelle des futurs techniciens comptables mis à la disposition des entités du secteur public, parapublic et privé.

Invité croisé : Cheikh Tidiane Ndiaye et Cheikh Sène de la Plateforme des Syndicats des gens de mer

Les disparités salariales et les insuffisances de la convention de la pêche de 1976 sont les difficultés auxquelles font face les gens de mer. Ils invitent l’Etat à respecter les accords signés avec l’Union européenne et l’application du contenu local aux marins sénégalais.

Suivons cet entretien croisé entre Cheikh Tidiane NDIAYE SG de la Plateforme des syndicats des gens de mer et Cheikh SENE Responsable des revendications réalisé par Sadio SYLLA

Parc industriel de Diamniadio : La non présence des entreprises sénégalaises dénoncée

Au Parc industriel de Diamniadio, les entreprises étrangères sont plus favorisées. Chose que dénonce le Secrétaire général du Réseau National des Entreprises du Sénégal (RNES). Pape Momar Gaye espère cependant que le tir sera rectifié pour cette 2ème phase en accordant une importante part de marché aux entreprises sénégalaises. Selon lui, cela permettra de créer des champions industriels sénégalais et de lutter contre le chômage.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO

L’oignon local visible sur le marché : Le kilogramme cédé à 700 francs

L’oignon local est déjà présent sur le marché. C’est le cas au marché Gueule Tapée. Cependant, les commerçants ignorent sa provenance. Toutefois, il est vendu moins cher que celui importé. En atteste, le kilogramme qui est de 700 francs contre 800 pour l’oignon importé et le sac de 25kg est cédé à 14.500 contre 16.000 francs. En attendant de voir sa floraison sur le marché, vendeurs et consommateurs se rabattent sur l’oignon importé.
Reportage Oumy DIOP

Souveraineté alimentaire : Qu’est ce qui freine l’atteinte de cet objectif?

Le Sénégal entend se doter en 2024 d’une stratégie nationale de souveraineté alimentaire. Cette politique prévue sur 5 ans nécessite un financement de 5.000 milliards de FCFA. Son but est d’accroitre les surfaces cultivées et dynamiser les productions agricoles et horticoles afin de réduire les importations. L’atteinte de cette souveraineté alimentaire constitue un objectif de longue date que se fixent les autorités notamment dans beaucoup de filières comme la riziculture ou l’horticulture. Mais force est de constater qu’en dépit des avancées dans la production, l’atteinte de cet objectif fait toujours défaut. Où est ce que le bât blesse ?
Réponse dans cet élément de Seynabou DIALLO

Invité : Momath Ba, DG de l’APROSI sur la 2ème phase du parc industriel de Diamniadio

Inauguration demain de la 2ème phase du parc industriel de Diamniadio. D’un coût de 60 milliards, le Directeur général de l’APROSI soutient que 16 entreprises sénégalaises évoluant dans l’artisanat vont bénéficier de quatre hangars dans cette infrastructure. Momath Ba liste les conditions d’acquisition sur ce site au téléphone d’Aminatou DIALLO

Invité : Ngane Diop, Président de l’Union des Groupements et Associations des Producteurs Maraichers de Diogo

D’ici 2024, le Sénégal entend mettre en œuvre sa stratégie de souveraineté alimentaire. En attendant, avec ses 500 mille tonnes de riz produites, il est loin des 1,6 million de tonnes fixé comme objectif par an. La production de chou et de carotte enregistre des avancées. C’est le cas à Diogo où la production couvre 9 mois sur 12. Pour atteindre cette souveraineté alimentaire, les riziers demandent à l’Etat d’augmenter les 7 milliards octroyés aux producteurs. Les horticulteurs, pour leur part, réclament plus de magasins de stockage et de conservation.
Ngane DIOP Président de l’Union des Groupements et Associations des Producteurs Maraichers de Diogo est interrogé par Seynabou Gaelle DIONG

Invité : Dr Babacar Fall, Président d’honneur des Riziers du nord sur la souveraineté alimentaire

Mettre les moyens financiers, résorber le problème de double culture au Sénégal, voilà entre autres les défis à relever pour atteindre la souveraineté alimentaire en riz. Selon le Président d’honneur des riziers du nord, le Sénégal ne produit que 500 mille tonnes loin des 1,6 million fixé par an. Dr Babacar Fall estime que l’Etat doit aller au-delà des 7 milliards de financement octroyés aux producteurs. Il soutient que si l’Etat met les moyens, il est possible de produire plus de 80% de la demande nationale.
Il est interrogé par Seynabou Gaelle DIONG

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