Auteur : khadija bousso seck
Face au phénomène de l’émigration irrégulière qui a repris ces derniers temps, l’ONG Otra Africa Sénégal a mené une réflexion et des études techniques afin de présenter des alternatives et des solutions sociales qui sont définies sur 10 points. Redéfinir les conditions d’obtention de visa, créer un bureau ou agence nationale de la migration, identifier les acteurs directs de l’émigration irrégulière et organiser une concertation nationale sur la migration entre autres solutions. Ce mémorandum de solutions a été présenté ce matin lors d’une conférence de presse que l’ONG a organisé.
Écoutons Souleymane Alioune Diallo de l’ONG Otra Africa Sénégal au micro d’Aminatou DIALLO
Sur les 67 milliards dus aux opérateurs privés stockeurs, l’Etat a décidé de payer les 40 milliards d’ici le mois de décembre. Cette annonce du Chef de l’Etat trouve écho favorable auprès de la Fédération Nationale des Opérateurs Privés Stockeurs et Transporteurs du Sénégal. Son Secrétaire général estime qu’au lieu de décembre, l’Etat devait les payer en ce mois de novembre afin qu’ils puissent mieux préparer la campagne de commercialisation arachidière. Bidji Cissé de souligner qu’ils se fixent pour cette présente campagne un objectif de 800 à 1 million de tonnes. Il propose par ailleurs un prix planché qui oscille entre 300 et 350 francs le kilogramme.
Il est interrogé par Oumy DIOP
Interpellé sur les écoles de formation en santé qui ne sont pas aux normes, d’après le ministre de la santé, le Secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé estime que les services du ministère sont responsables de cette situation. Cheikh Seck souligne par ailleurs que les sanctions annoncées pour les médecins qui refusent de rallier leurs zones d’affection sous prétexte qu’elles sont reculées, le ministre de la santé devrait au contraire travailler sur les mesures d’accompagnement.
Propos recueillis par Oumy DIOP
Les commerçants, tenanciers de multiservice et conducteurs de moto « tiak tiak » se disent aussi victimes de cette situation. Sis à l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, leur activité tourne au ralenti car il y a moins d’affluence des clients que d’habitude. Bon nombre d’entre ces acteurs ont fermé boutique par crainte des manifestations annoncées dans l’affaire Ousmane Sonko.
Reportage Sadio SYLLA
Affaire Ousmane Sonko, le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO et de la Cour Suprême attendu ce 17 novembre. Conséquence, Dakar est désert ce matin à cause des nombreux appels à manifestations cet après-midi de ses partisans. En effet, certains établissements scolaires ont fermé leurs portes par mesure de précaution et les commerçants qui ont ouvert boutiques regrettent d’être venus faute de clients. Les stations-services, souvent cibles des manifestants, entendent fermer boutique si les manifestations démarrent.
Oumy DIOP a fait un tour dans les artères de Dakar. Suivons son reportage
L’interdiction de la vente de pain dans les boutiques est désormais appliquée par certains boutiquiers. C’est le cas à la Gueule Tapée où les boutiquiers qui affirment avoir abandonné cette pratique ont vu leur chiffre d’affaires baissé. Ils invitent les autorités à revenir sur cette décision.
Reportage Abdoul Aziz NDIANE
Rappelons que depuis vendredi dernier, les services du ministère du commerce procèdent à des visites pour s’assurer du respect de la règlementation dans la qualité, la distribution et la livraison du pain.
Sur un objectif de 5.000 signatures recherchées pour la reprise des rotations maritimes Dakar-Ziguinchor, le lanceur de la pétition affirme avoir dépassé cet objectif. D’ailleurs, la lettre a été déposée sur la table du ministre de la pêche et de l’économie maritime et celle du Conseil Economique, Social et Environnemental, soutient Xavier Diatta. Ce dernier ne cache pas son optimisme et soutient qu’avec le temps, les autorités vont permettre la reprise de la rotation.
Les détails avec Seynabou DIALLO
Campagne de commercialisation arachidière ; les organisations paysannes attendent avec impatience la fixation des prix. Selon elles, le prix du kilogramme bord champ ne devrait pas être en-deçà de 500 francs. Cependant, elles espèrent une production supérieure à 1 million de tonnes grâce à la bonne qualité des graines et d’intrants mais aussi la bonne pluviométrie notée cette année.
Reportage Aminatou DIALLO
Abdoulaye Ndour, Responsable technique au Réseau des Organisations Paysanne et Pastorale (RESOPP) est l’invité du journal. A l’approche du démarrage de la campagne arachidière, son organisation attend avec impatience la fixation du prix du kilogramme. Le Réseau ne veut pas moins de 500 francs le kilogramme. Il espère une bonne campagne cette année avec une production qui pourrait atteindre 1,5 million de tonnes grâce à la bonne pluviométrie et la qualité des intrants.
Entretien réalisé par Aminatou DIALLO
