Catégorie : Commerce

Invité : Dr Alioune Diop, Directeur environnement export et facilitation à l’ASEPEX

Les exportations ne sont pas à l’origine des tensions notées sur le prix de l’oignon. Ce sont les précisions du Directeur environnement export et facilitation à l’ASEPEX. Pour preuve, sur les 400.000 tonnes produites, seules 4000 soit 1% sont exportées en 2023. Pour Dr Alioune Diop, les causes de cette tension sur l’oignon sont à chercher dans la faible capacité de production, le déficit d’infrastructures de conservation post-récolte ou encore le manque d’organisation des producteurs. Il signale par ailleurs que les négociations entre le Sénégal et le Maroc pour l’importation de l’oignon avancent.
Il est joint par Aminatou DIALLO

Suspension des exportations du riz indien : Les effets ne se font pas encore ressentir

Le Sénégal ne ressent pas encore les impacts de la suspension par l’Inde de ses exportations de riz depuis le 20 juillet dernier. Pour l’heure, les commerçants assurent que le riz est disponible et que le kilogramme est vendu à 350 francs. Avec le Sénégal qui est fortement dépendant du riz indien, les impacts risquent cependant de se faire ressentir dans les jours à venir.
Reportage Oumy DIOP

Suspension de l’exportation du riz indien : Va-t-on vers une pénurie?

Va-t-on vers une pénurie de riz au Sénégal avec la suspension des exportations de l’Inde depuis le 20 juillet ? Importateurs et commerçants ont un avis mitigé sur la question. Si le premier répond par l’affirmative, le second estime que les autorités prendront les devants pour juguler la situation. Cependant, les importateurs conseillent de se rabattre sur les pays comme le Pakistan, le Vietnam et la Thaïlande. Toutefois, ils craignent que leurs prix soient plus chers sur ces marchés.
Seynabou DIALLO

Invité : Moustapha Tall Importateur sur la suspension des exportations de riz de l’Inde

Va-t-on vers une pénurie de riz au Sénégal avec la suspension des exportations de l’Inde depuis le 20 juillet ? L’importateur de riz répond par l’affirmative. Moustapha Tall estime que le Sénégal ne doit pas compter sur l’importation pour vivre. Comme solution alternative, il préconise de se rabattre sur les pays comme le Pakistan, le Vietnam et la Thaïlande. Seul bémol, leurs prix peuvent être chers.
Moustapha TALL est interrogé par Seynabou DIALLO

Approvisionnement du marché : Les producteurs confrontés à un déficit de chambre froide

Justement en 2021, le Président de la république avait dégagé 2 milliards FCFA, pour la construction de chambres froides et de magasins de stockage. Qu’est ce qui retarde la matérialisation de ce projet dans un contexte où de grandes performances agricoles ont été réalisées avec la production de fruits et légumes qui a atteint 1,6 million de tonnes en 2021-2022. Il faut aussi signaler que le Sénégal perd chaque année plus de 25% de ses récoltes d’après une étude de l’IPAR faute de manque d’infrastructures de stockage.
La réponse dans cet élément d’Aminatou DIALLO

Les produits locaux restent chers malgré la subvention allouée aux producteurs

Le prix de l’oignon local frôle actuellement les 1.000 francs à Dakar et même plus dans certaines régions du Sénégal. Un fait qui devient de plus en plus récurrent au Sénégal. Pourtant, les producteurs locaux bénéficient de la part de l’Etat de subvention. En plus, le marché des importations est parfois gelé des mois pour leur permettre d’écouler leur production. Comment expliquer alors que ces produits cultivés au Sénégal soient vendus à des prix aussi élevés ? Quels sont les moyens à mettre en place pour éviter telle situation ?
La réponse à suivre dans cet élément de Seynabou Gaelle DIONG

Hausse du prix de l’oignon : Les commerçants espèrent un retour à la normale d’ici peu

Au marché Gueule Tapée des Parcelles assainies, le prix de l’oignon continue de flamber. La preuve, le kilogramme est désormais à 1.000 francs tandis que le sac de 25 kg est entre 20 et 24.000 francs. Ce prix dépasse de 6 à 8 fois celui de l’année dernière qui était à 3.000 francs. Selon ces commerçants, les causes sont à chercher dans le fait que l’oignon hollandais tarde à entrer dans le marché. Toutefois, ils pensent que d’ici la 15 aout la situation reviendra à la normale.
Reportage Oumy DIOP

Invité : Ibrahima Sall, Secrétaire Général de l’Association des Gérants de stations-services

L’Association des gérants de stations-services a suspendu ce matin son mot d’ordre de grève de 72h. Décision prise suite aux négociations avec le gouvernement et les associations consuméristes, a indiqué son Secrétaire général. Pour Ibrahima Fall, cette grève entamée ce mardi avait pour but de dénoncer l’insécurité, les pillages et les saccages opérées dans leurs stations et le manque d’accompagnement de l’Etat par la suite.
Il réagit au téléphone d’Aminatou DIALLO

Manifestations : Les gérants de stations annoncent une grève de 72h à partir de demain

L’Association des gérants de stations-service va décréter demain mardi une grève de 72h. Objectif, faire comprendre aux manifestants que ces stations appartiennent à des Sénégalais et non à des étrangers. Ces gérants dénoncent également le fait qu’aucune compensation financière n’a été donnée par l’Etat suite à leurs pertes de plus d’un milliard enregistrées suite aux manifestations notées de mars 2021 à nos jours.
Ibrahima FALL leur Président joint au téléphone par Aminatou DIALLO

Marché : Le prix de la pomme de terre locale a connu une hausse

Au marché Ngélaw, les vendeurs et clients rencontrés déplorent la mauvaise qualité de la pomme de terre locale qui se conserve difficilement. En plus de cela, les prix ont également flambé car le sac qui coutait 11.000 francs est actuellement vendu à 14.000 francs. Le kilogramme passe de 300 francs à 600 voire 700 francs. Ces commerçants et clients invitent le ministre du commerce à mieux veiller sur la qualité et sur le prix à l’avenir.
Reportage Abdoul Aziz NDIANE

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