Catégorie : Invité du jour

Invité : Ibrahima Mbacké, Chargé de projet du CAJUST (Citoyens Actifs pour la Justice Sociale)

« Mobilisation citoyenne pour une transition énergétique juste et équitable » au menu d’une rencontre de deux jours ouverte ce matin à Fatick. Le CAJUST (Citoyens Actifs pour la Justice Sociale) estime que ce thème est en phase avec le Sénégal qui utilise 30% de ses ressources renouvelables, prévoit d’exploiter son pétrole et son gaz. Selon son Chargé de projet, cela permet de préparer les communautés de pêcheurs vivant dans les localités où l’exploitation pétrolière est prévue. Les recommandations issues de cette rencontre seront soumises au Président de la République en guise de plaidoyer, d’après Ibrahima Mbacké interrogé par Oumy DIOP

Invité : Mody Guiro, Secrétaire général de la CNTS sur les disparités salariales

Le secteur primaire, les collectivités territoriales et la santé sont les secteurs les plus défavorisées dans le système de rémunération salariale dans la fonction publique, a estimé le Secrétaire général de la CNTS. Mody Guiro est d’avis que seul le rebasing social pourrait mettre fin aux disparités salariales.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO

Invité : Ngoné Ngom, Chargée de projet gouvernance foncière au CICODEV

Interpellée sur cette circulaire du ministre de l’agriculture, la chargée de projet gouvernance foncière à l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV) estime que c’est une vieille doléance qui vient d’être satisfaite. D’après Ngoné Ngom, cette directive du ministre de l’agriculture permettra d’autonomiser les femmes. Cependant, son application et son suivi restent des défis à relever.
Elle est au micro de Sadio SYLLA

Invité : Alassane Diatta, Coordonnateur des Conseils Locaux de la Pêche Artisanale (CLPA)

Alassane Diatta, Coordonnateur national des Conseils Locaux de la Pêche Artisanale (CLPA) est l’invité du journal. Il revient dans cet entretien sur la régénération des poissons qui serait due, selon certains, par la publication des listes des bateaux autorisés à pêcher dans nos eaux. Pour lui, il faut naturellement attendre 4 mois. Il ajoute que les vidéos qui montrent les captures de poissons n’a, selon lui, aucun effet direct.
Entretien réalisé par Seynabou DIALLO

Invité : Alioune Ndiaye, Chef du Bureau Evaluation et de l’apprentissage

Le gouvernement suspend les constructions sur le littoral pendant deux mois. Dans un arrêté rendu public, le premier ministre annonce la création d’une commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification de tout titre et occupation du domaine maritime dans la région de Dakar. Le Chef du Bureau Evaluation et de l’apprentissage au ministère de la formation professionnelle soutient que la vérification des 26 hectares déclassés par l’ancien président Macky Sall et certaines terres acquises par des hauts responsables nécessite du temps pour voir la véracité des titres et propriétés acquis. Alioune Ndiaye de préciser que cette décision peut aussi créer un retard dans la livraison des chantiers des acteurs du BTP, ralentir le déchargement des containers au niveau du Port et créer un chômage temporel au niveau de la main-d’œuvre.
Il est interrogé par Seynabou Gaelle DIONG

Invité : Dr Makhtar Thiam, ancien Directeur du Centre ouest africain pour le commerce

La réduction ou la suppression des taxes, voilà deux leviers sur lesquels le gouvernement peut s’appuyer pour baisser les prix des denrées alimentaires, dixit ainsi l’ancien directeur du Centre ouest africain pour le commerce. Makhtar Thiam prône également l’encadrement des prix avec le retour des magasins témoins ou Sonadis. Il soutient toutefois qu’avec une réelle volonté politique et l’adhésion des populations, il est possible d’avoir une solution durable concernant la baisse des prix.
Il est interrogé par Seynabou DIALLO

Invité du jour : Le Docteur en économie Mamadou Samba Hann sur les prix des denrées alimentaires

Ce 15 mai, date limite donnée par le Président pour proposer un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de services essentiels. Selon le docteur en économie, Mamadou Samba Hann, le Sénégal n’a pas pour l’heure les leviers nécessaires pour baisser les prix des denrées alimentaires. L’économiste estime qu’il faut endogénéiser notre économie car même si l’État renonce à une partie de la TVA qui s’applique aux prix du riz, du sucre ou encore de la farine, cela va se répercuter à long terme sur notre économie.
Il est interrogé par Seynabou DIALLO

Invité : El hadj Malick Youm, SG du SAEMS sur le recensement du personnel enseignant

El Hadj Malick Youm est l’invité du journal. Le Secrétaire général du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS) est revenu dans cet entretien accordé à Seynabou Diallo sur la pertinence du recensement du personnel enseignant demandé par le Président de la République. Un des avantages pour lui serait de savoir si les effectifs déclarés sont conformes à la masse salariale déclarée. Il est également revenu sur les attentes des syndicats pour améliorer le système éducatif sénégalais.
Suivons leur entretien

Invité : Dr Fallou Samb, Expert en commerce international sur le commerce équitable

Interrogé sur cette journée du commerce équitable, Dr Fallou Samb estime qu’il faut relativiser avec une économie majoritairement dominée par l’informel. Selon l’Expert en commerce international, les notions de commerce équitable et déloyal dépendent de l’application des textes règlementaires ou pas. Il plaide pour des politiques sectorielles bien coordonnées avec des outils financiers et technique adaptés.
Propos recueillis par Sadio SYLLA

Invité : Issa Oumar Basse, Président APPASEN sur la loi d’orientation agrosylvopastorale

En conseil des ministres, le Chef de l’Etat a demandé la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale. Le Président de l’Association pour la Promotion des Produits Agricoles (APPASEN) adhère à cette initiative et demande une évaluation de cette loi qui a duré 20 ans. Issa Oumar Basse d’ajouter que le code pastoral adopté en 2023 est en cours de vulgarisation. Seul un foncier pastoral peut mettre fin, selon lui, aux conflits entre agriculteurs et éleveurs.
Il est joint au téléphone par Seynabou DIALLO

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