Catégorie : Invité du jour

Invité : Ousmane Thiam, Expert en transport sur la sécurité routière

Les 22 mesures prises lors du conseil interministériel sur la sécurité routière sont salutaires et démontrent l’engagement du gouvernement à éradiquer le fléau des accidents de la route. C’est du moins l’avis de Ousmane Thiam. L’ancien Président du CETUD invite toutefois l’Etat à revoir ces deux mesures dont l’application sera très difficile. Il s’agit de l’interdiction de circuler pour les véhicules de transport public sur les routes interurbaines entre 23h et 5h et la durée d’exploitation des véhicules de transport et de marchandises limitée respectivement à 10 ans et 15 ans jugée peu. Pour l’expert en transport, il faut mettre l’accent sur l’entretien des véhicules.
Nous l’écoutons au téléphone de Aminatou DIALLO

Invité : Amadou Canar Diop, Expert en sécurité civile sur les accidents de la route

Réhabilitation des contrôles routiers le long de la route nationale. C’est du moins ce que préconise l’expert en sécurité civile Amadou Canar Diop. Interpellé sur l’accident qui s’est produit hier à Kaffrine faisant 30 morts et plus d’une centaine de blessés, il revient d’abord sur les causes de ce drame émanant d’une défaillance technique mais aussi qui remet en cause l’attitude des chauffeurs et la capacité des bus souvent modifiés et surchargés.
Écoutons sa réaction au téléphone de Mbayang COR

Invité : Mansour Faye, ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement

Mansour Faye, Ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement est l’invité du journal. A l’occasion de la cérémonie de remise des clés d’un lot de 300 taxis de proximité, il a accordé un entretien à Aminatou Diallo pour revenir sur ce projet qui, selon lui, vise à éradiquer les taxis-clandos. Le niveau des travaux du Bus Rapide Transit et le programme de renouvellement du parc sont aussi abordés.
Suivons cet entretien

Invité : Sara Konaré, Secrétaire Général du Syndicat des travailleurs du pétrole et du gaz

Probable hausse des prix du carburant et de l’électricité annoncée par le quotidien Bës bi le jour. Si l’information est avérée cela aura un impact assez lourd sur la vie déjà jugée chère par les Sénégalais. C’est du moins l’avis du secrétaire général du syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz. D’après Sara Konaré, cette augmentation du prix de l’électricité pourrait également se répercuter sur tous les autres secteurs d’activités. Il précise que si l’Etat prévoit d’augmenter ces prix, il serait obligé de payer les 500 milliards de dettes aux entreprises qui évoluent dans le secteur énergétique
Sara KONARÉ est joint par Oumy DIOP

Invité : Cheikh Diop, Secrétaire Général de la CNTS, Membre du COS/PETROGAZ

Le Conseil d’Orientation Stratégique sur le Pétrole et le Gaz va se réunir pour évaluer les projets pétroliers et gaziers et leur impact à court, moyen et long terme sur la vie économique et sociale. Cette recommandation est du Chef de l’Etat en conseil des ministres hier. Cheikh Diop propose en lieu et place d’une réunion du COS/Petrogaz une réunion interministérielle des acteurs du pétrole et du gaz. Selon ce membre du Conseil, les 500 milliards de dettes devrait être à l’ordre du jour de cette rencontre ainsi que la suppression de la marge de soutien de notre raffinerie qui risque de faire face à des pertes d’emplois.
Cheikh DIOP Membre du COS/PETROGAZ par ailleurs Secrétaire général du CNTS est joint par Oumy DIOP

Invité : Dr Diomaye Dieng, environnementaliste sur les déchets électroniques

Chaque année, nous générons 50 millions de tonnes de déchets électroniques dans le monde avec une croissance de 3 à 5%. L’affirmation est de l’environnementaliste sénégalais Dr Diomaye Dieng. De ces déchets électroniques subsistent des substances chimiques telles que le plomb, le mercure, l’aluminium, entre autres. Au Sénégal, cette situation impacte négativement l’environnement et la vie des populations mais aussi l’économie à plusieurs niveaux. L’achat récurrent d’appareils électroniques, création de richesses par le recyclage de ces appareils.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO

Invité : Babacar Ba, Président du Forum du Justiciable sur les fonds force Covid

Le gouvernement rassure la Société civile sur l’application des 85 recommandations demandées par la Cour des Comptes dans le rapport final sur la gestion des fonds force covid 19. Le Président du Forum du Justiciable qui a pris part aux concertations organisées par le Premier ministre est sorti réconforté des échanges avec les membres du gouvernement. Babacar Ba de confirmer de l’implication entière de la société civile sur le déroulement des procédures administratives et judiciaires.
Babacar BA est joint par Seynabou Gaelle DIONG

Invité : Moussa Mbengue, Secrétaire exécutif de l’ADEPA sur la pisciculture

Le Sénégal dépend beaucoup de l’aliment piscicole importé. Ce qui représente plus de 50% du coût de production du poisson. Cette alerte est du Secrétaire exécutif de l’Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale (ADEPA). D’après Moussa Mbengue, face à la rareté du poisson, l’aquaculture peut être une alternative pour pousser les Sénégalais à consommer davantage les produits aquacoles.
Il est interrogé par Oumy DIOP

Invité : Moctar Samb, Chef de la Division Consommation sur la viande importée

Hausse de l’importation de la viande congelée importée notée dernièrement. Le Chef de la Division Consommation au ministère du commerce confirme. Moctar Samb de préciser que c’est passé du simple au double. Une situation qui se justifie, selon lui, par le prix entre 2.700 et 3.000 francs devenant ainsi une alternative contre la viande fraiche dont le prix n’est pas accessible à tous. La denrée vient des pays comme la France, la Belgique, l’Irlande ou l’Inde. Le Chef de la Division Consommation assure qu’elle ne constitue pas de danger. Seul bémol, les conditions de conservation et de transports.
Propos recueillis par Seynabou DIALLO

Invité : Dr Mor Gassama, économiste sur le discours à la nation du Président Macky Sall

Le Chef de l’Etat a promis de renforcer la protection sociale pour 2023, d’ajuster et de mieux cibler les subventions de l’électricité et du carburant, d’augmenter les bourses familiales, de faire de la souveraineté alimentaire une réalité. Autant de promesses dont les réalisations doivent se faire avec le budget de 6 mille milliards, d’après Dr Mor Gassama. La question qu’il faut se poser selon l’économiste, c’est comment couvrir un tel budget ? par ailleurs, il souligne que les recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz pour 2023 sont attendues à 53 milliards.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO