Catégorie : Invité du jour
Le Conseil constitutionnel a donné hier son accord saisi par le premier ministre pour délégalisation de la loi 2014 portant baisse du loyer. En effet, le Président de la République avait opté pour un décret pour faire baisser les prix du loyer à la place d’une loi. Cette décision du Conseil constitutionnel va ainsi rendre possible l’application de cette mesure. La Fédération des Agences et Courtiers Immobiliers du Sénégal (FACIS) s’engage à appliquer cette baisse mais déplore le taux de pourcentage élevé de la baisse.
Mamadou MBAYE Président de FACIS au téléphone de Aminatou DIALLO
Momar Ndao, Président de la Commission loyer lors des concertations pour la lutte contre la vie chère et par ailleurs Président de l’ASCOSEN est l’invité du journal. Au menu de cet entretien avec Aminatou Diallo, il revient sur la décision du Conseil constitutionnel qui avalise la délégalisation de la loi 2014 sur le loyer mais aussi les prochaines étapes de la procédure. Le rôle de la Commission de Régulation du Loyer qui sera créée sera aussi abordée.
Suivons leur entretien
Des erreurs et manquements constatés dans l’élaboration de la loi sur la baisse du coût du loyer, c’est ce qu’a constaté le juriste-consultant Ameth Thiam. Selon lui, si le Conseil constitutionnel donne un avis favorable, le décret du Président de la république va remplacer la loi de 2014 qui sera abrogée. Cependant, même avec ce décret, l’application de la baisse du coût du loyer ne peut pas être effective si des mesures de répressions ne sont pas prises.
Il est interrogé par Aminatou DIALLO
Le Conseil Constitutionnel doit statuer aujourd’hui sur la demande du gouvernement de permettre au Président Macky Sall de signer le décret instituant la baisse des prix du loyer en délégalisant la loi de 2014. L’Association des Consommateurs du Sénégal dit s’attendre à un avis favorable. Momath Cissé déplore cependant le cafouillage qu’il y a autour de la procédure retardant ainsi l’effectivité de la baisse.
Momath CISSE est interrogé par Aminatou DIALLO
Elimane Kane est l’invité du journal. Le Coordonnateur de Legs Africa revient sur les rapports de Transparency International sur la corruption et de Mo Ibrahim sur la bonne gouvernance.
Il est interrogé par Mbayang COR
Le Président de l’Union Nationale des Mutuelles de Santé Communautaire est l’invité du journal. André Demba Wade revient dans cet entretien accordé à Seynabou Diallo sur l’arrêt de la subvention de l’Etat accordée aux mutuelles de santé. Conséquence de cette décision, les mutuelles ont décidé depuis hier de ne plus donner de lettre de garantie durant trois jours aux bénéficiaires. Il est revenu également sur la dette de 20 milliards due par l’Etat.
Suivons leur entretien
Ousmane Sy Ndiaye est l’invité du journal. Interpellé sur la récurrence des incendies dans les marchés, le Directeur exécutif de l’UNACOIS/JAPPO explique que ce phénomène est causé par la mauvaise gestion des marchés. La lenteur dans la mise en œuvre du PROMOGEM (Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés) est aussi pointé du doigt. Pour minimiser les dégâts en cas de sinistre, il appelle les membres de son organisation à souscrire aux polices d’assurance qui, à leur tour, doivent alléger des procédures d’indemnisation.
Entretien réalisé par Aminatou DIALLO
Les compagnies d’assurance rechignent à faire adhérer les commerçants à leur police d’assurance. Information donnée par Amdy Moustapha Diallo. Le Secrétaire général du Syndicat des Employés et Cadres d’Assurance du Sénégal de souligner que les marchés toujours en proie à des incendies ne respectent pas les normes pour bénéficier de police d’assurance. La vétusté des marchés, les branchements clandestins, tout un lot d’anomalies qui font que les compagnies ne veulent pas assurer ces cantines.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou Gaelle DIONG
La plupart des acteurs réunis au sommet Dakar 2 ont plaidé pour un meilleur accès des engrais aux agriculteurs. Interpellé sur le sujet, le Chargé de communication du CNCR estime que l’accessibilité des engrais reste un réel problème au Sénégal. La cause résulte, selon Sidy Ba, sur le fait que l’essentiel de l’engrais produit au Sénégal est destiné à l’exportation. Conséquence, le prix du sac reste très cher précise Sidy Ba qui juge par ailleurs insuffisante la subvention de l’Etat.
Il est joint par Aminatou DIALLO
Amadou Kanouté est l’invité du journal. Le Directeur exécutif de CICODEV (Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les consommateurs et le Développement) revient dans cet entretien sur son inquiétude concernant l’engagement pris par les Chefs d’Etats africains à booster la production agricole à l’occasion du Sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire. Il prône une agriculture saine et durable loin des Organismes Génétiquement Modifiés.
Entretien réalisé par Mbayang COR
