Interpellés sur cette situation difficile qui augure des lendemains incertains pour la presse sénégalaise, le spécialiste des questions des médias et le Directeur du CESTI reviennent sur les causes qui sont, selon eux, plus structurels que conjoncturels. Tous deux préconisent des solutions et appellent à des discussions entre patrons des médias et autorités étatiques.
Aminatou DIALLO nous fait le point
Le Directeur du CESTI est l’invité du journal. Mamadou Ndiaye qualifie la crise actuelle que vit la presse sénégalaise de structurelle et non conjoncturelle. Au micro d’Aminatou Diallo, il affirme que l’absence de modèle économique viable, la non diversification des offres, le non élargissement de leur source de revenue sont entre autres à l’origine de cette crise.
Suivons leur entretien
Il faut aller vers une politique soutenable de gestion économique des médias, selon le Responsable Afrique Subsaharienne de Reporters sans Frontière. Sadibou Marong demande également à ce que la lutte contre la précarité des reporters soit intégrée dans les politiques. Lors d’une conférence organisée autour du thème « Le journalisme sénégalais à la croisée des chemins, il demande aux autorités sénégalaises de travailler avec les patrons de presse sur des stratégies utiles et bénéfiques.
Il est interrogé par Abdoul Aziz NDIANE
La mise en place du système de la signalétique dans les médias au cœur d’une rencontre organisée par le CNRA ce matin. Objectif, protéger les enfants et les adolescents contre les conséquences que peuvent engendrer certains programmes de télé ou de radio. Les patrons de presse sont donc invités à respecter leur cahier de charge vis-à-vis des lois et règlements qui régissent le secteur de l’audiovisuel.
Ecoutons sur la question Jeanne Lopis SYLLA membre du CNRA au micro d’Oumar BALDE
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal et la Fondation pour les médias en Afrique de l’ouest ont démarré ce matin les travaux visant à promouvoir la gouvernance participative au Sénégal. Prévu pour une durée de deux ans, le projet veut améliorer la participation du public et la demande de responsabilité en matière de bonne gouvernance grâce à des plateformes médiatiques. Durant trois jours, les journalistes vont être formés à mieux lutter contre la corruption.
Seynabou Gaëlle DIONG
