Catégorie : Pêche

Invité : Abdoulaye Diédhiou, Chef du Service régional des pêches et de la surveillance

En 2023, la région de Ziguinchor a débarqué 82 mille tonnes de poissons contre 74 mille en 2022. Selon le Chef du Service régional des pêches et de la surveillance, cela représente une valeur financière de 39 milliards. Ces captures, d’après Abdoulaye Diédhiou, sont constituées à plus de 50% d’espèces pélagiques. Le secteur, un des plus porteurs dans la région, fait face, malgré ses bons résultats à des difficultés liées au manque d’infrastructures.
Propos recueillis par Aminatou DIALLO

Pêche : Ziguinchor confrontée à un déficit de personnels et une rareté des ressources

Ziguinchor est confrontée à un déficit de professionnels de la pêche artisanale. Et pour cause, beaucoup de pêcheurs ont émigré clandestinement en Espagne et d’autres ont disparu en mer, selon les acteurs. Ces derniers font désormais appel à la main-d’œuvre étrangère comme les Bissau guinéens, Sierra léonais et autres pour résorber ce déficit. Outre cela, la région est aussi confrontée à la raréfaction des ressources halieutiques à l’image des autres zones de pêche. Les Mareyeurs font recours à l’importation du Maroc ou de Dakar par la demande locale.
Reportage au quai de pêche de Ziguinchor avec notre envoyée spéciale Aminatou Diallo

Rareté du poisson : Des assises du secteur de la pêche s’imposent

La ministre de la pêche et de l’économie maritime reconnait des difficultés de disponibilité du poisson. Selon Dr Fatou Diouf, il faut des assisses du secteur des pêches pour améliorer les systèmes de gestion des ressources halieutiques. Elle l’a dit hier lors de la visite hier aux quais de pêche de Hann-Bel Air et de Thiaroye sur mer au micro de Sadio SYLLA

Rareté du poisson sur le marché : Les vendeurs donnent les raisons

Difficile actuellement de trouver du poisson dans de nombreux marchés à Dakar. C’est le cas aux marchés Tilène et Soumbédioune où le poisson est presque introuvable. D’ailleurs, son prix est hors de portée selon les consommateurs et les vendeurs. Ces derniers soutiennent d’ailleurs que ses prix ne cessent de flamber à cause notamment de la mauvaise gestion de la ressource et le départ de nombreux pêcheurs à l’émigration clandestine.
Reportage Sadio SYLLA

Lutte contre la pêche INN : 24 navires arraisonnés entre janvier et juillet 2024

Entre janvier et juillet 2024, 24 navires ont été arraisonnés par la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches. Pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits ou pêche sans autorisation sont entre autres infractions commises par ces chalutiers. Le montant des amendes prévues est compris entre 400 et 599 millions FCFA. Cette opération entre dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée.
Aminatou DIALLO nous en dit plus

Invité : Dr Aliou Ba, Chargé de campagne océan à Greenpeace

Greenpeace salue l’initiative des autorités qui vise à renforcer la transparence dans le secteur de la pêche. Pour le Chargé de campagne océan de l’ONG, la prochaine étape doit être la réalisation de l’audit du pavillon Sénégal et le renforcement de la surveillance des pêches. Ceci permettrait de relever toutes les irrégularités et les manquements.
Dr Aliou BA est interrogé par Aminatou DIALLO

Invité : El Hadj Dousse Fall, Président des Pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis

L’Association des Pêcheurs Artisanaux à la ligne de Saint-Louis invite les autorités à exiger de BP une nouvelle étude d’impact environnemental relatif au projet GTA. Ces pêcheurs affirment que depuis l’installation de la plateforme Offshore du projet GTA, leurs captures sont en nette baisse et la pollution engendre une catastrophe écologique. Ces acteurs de la pêche artisanale ont tenu hier à Saint-Louis un sit-in pour dénoncer cette forfaiture.
Leur Président El Hadj Dousse FALL interrogé par Aminatou DIALLO

Invité : Fatou Niang Ndiaye, membre du GAIPES sur la pêche INN

Fatou Niang Ndiaye, membre du Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES) est l’invitée du journal. Dans cet entretien, elle revient sur la célébration aujourd’hui de la journée mondiale de la lutte contre la pêche INN. Le Sénégal n’a cessé depuis 2019 de faire des efforts dans cette lutte. Elle estime qu’il faut cependant plus de transparence dans la gestion des pêcheries pour pouvoir diminuer les effets de ce phénomène. Et le Sénégal a tous les moyens pour lutter contre ce fléau.
Entretien signé Seynabou DIALLO

Pêche : Les acteurs plaident pour l’organisation d’un conseil présidentiel

Si le pétrole a des conséquences négatives, le premier impacté sera le pêcheur. Dixit le vice-président de la Coalition Nationale pour une Pêche Durable (CONAPED). Pour parer à toute éventualité, Abdoulaye Ndiaye demande aux nouvelles autorités de tenir un conseil présidentiel de la pêche et parler du secteur et du pétrole trouvé au Sénégal. Il s’exprimait en marge de la journée de la redevabilité halieutique qui s’est tenue hier à Dakar.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO

Invité : Adama Lam, vice-président du GAIPES sur la pêche INN

Le Sénégal a deux mois pour apporter des corrections aux pratiques de pêche INN après le carton jaune de l’Union Européenne, informe le vice-président du GAIPES. Adama Lam de soutenir que le Sénégal risque de voir ses exportations des produits halieutiques vers le marché européen bloquées par l’UE et perdre ainsi 250 milliards de devises par an. Le Président de la CNES de souligner que cet avertissement doit pousser les autorités à avoir un dialogue franc sur ce sujet. Il a tenu ces propos hier en marge d’un atelier consacré à la redevabilité halieutique et sur la publication des listes des bateaux opérant dans nos eaux.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO

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