Catégorie : Pêche

Invité du jour : Amadou Hady Diallo, Coordonnateur du Conseil Local de la Pêche Artisanale(CLPA) de Saint-Louis

Le quota autorisé dans les accords de pêche pour la licence évaluée aujourd’hui à 50 mille tonnes, les pêcheurs de Saint-Louis ne font que 20 mille tonnes pour une durée de 6 mois. Une quantité jugée insuffisante selon le Coordonnateur du Conseil Local de la Pêche Artisanale. Amadou Hady Diallo d’ajouter que pour les amendes établies, l’information tarde à être relayée. Ce qui engendre les dysfonctionnements dans leur activité.
Il est joint par Oumy DIOP

Invité du jour : Adama Faye, Chef de la Division sécurité des pêcheurs artisanaux

L’avènement des pirogues en fibre de verre va participer à la réduction des accidents en mer. Affirmation faite par Adama Faye. Le Chef de la Division sécurité des pêcheurs artisanaux qui signale par ailleurs que le dernier bilan de la Direction des pêches de janvier à maintenant fait état de 62 cas d’accidents en mer occasionnant 70 pertes en vies humaines et 55 millions de perte en matériel. Une campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité de la pêche artisanale est entamée depuis le 10 octobre pour prendre fin le 14 novembre à Gandiole dans la région de Saint-Louis.
Nous l’écoutons au téléphone de Mbayang COR

Invité du jour : Ndiaga Cissé, Secrétaire Général du Réseau national des Conseils Locaux de la Pêche Artisanale

Entre 4 et 6 millions c’est le coût des pirogues en fibre de verre dont la distribution est de mise depuis le 15 octobre dernier. Mais pour l’achat, les pêcheurs vont bénéficier d’une subvention d’un million de l’Etat. Le Secrétaire général du Réseau national des Conseils Locaux de la Pêche Artisanale applaudit. Ndiaga Cissé, juge cependant ces pirogues de meilleure qualité en termes de sécurité et de normes d’hygiène que celles en bois.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO

Remplacement des embarcations artisanales en bois : Les pêcheurs divisés

Les pêcheurs sont divisés sur la pertinence du projet pour remplacer les embarcations artisanales en bois. Nombreux sont ceux qui estiment que les pirogues en fibre de verre ne répondent pas aux besoins des pêcheurs et à la configuration actuelle des plages et autres quais de pêche. Cependant, d’autres saluent l’initiative et affirment tout le contraire.
Ces pêcheurs rencontrés au quai de pêche de Ouakam sont au micro de Sadio SYLLA

Pêche : L’Etat souhaite introduire 20 mille pirogues en fibre de verre dans le parc piroguier

Introduire 20 mille pirogues en fibre de verre dans le parc piroguier national au cours des 10 prochaines années. Tel est le souhait de l’Etat du Sénégal. L’annonce a été faite par le ministre de la pêche et de l’économie maritime. Aminata Mbengue Ndiaye a visité hier l’usine de fabrication des embarcations en fibre de verre au quai de pêche de Ouakam. Selon le ministre, ces pirogues devront permettre d’accroitre les exportations sénégalaises et booster le poids économique du secteur de la pêche.
Compte rendu Sadio SYLLA

Invité du jour : Makhtar Thiam, Secrétaire général de l’UPAMES sur le rapport de Greenpeace sur les poissons.Cor.11/09/19

Le rapport de Greenpeace sur les usines de farine de poisson vient se joindre au combat déjà entamé par les acteurs notamment l’Union Patronale des Mareyeurs Exportateurs du Sénégal qui assure prendre ce problème à bras le corps. Ces usines constituent une véritable menace pour le Sénégal. Pour preuve, 5 kg de poisson frais pour 1 kg de farine à des fins d’exportation. Selon le Secrétaire général de l’UPAMES, Makhtar Thiam demande l’arrêt, voire même le retrait des licences de ces usines qui s’adonnent à de mauvaises pratiques.
Nous l’écoutons au micro de Mbayang COR

Rareté et cherté du poisson : L’hivernage pas propice pour les pêcheurs

Hivernage, une période pas propice pour partir en mer. Les orages, vents forts constituent des obstacles pour les pêcheurs. A Soumbédioune, ces gens de la mer disent être contraints par ces phénomènes naturels qui les empêchent de travailler. Une situation qui entraine une rareté et une cherté du poisson.
Reportage Coura KA

Invité du jour : Mamadou Diop Thioune, membre de la Coalition de la transparence dans le secteur de la pêche

Emploi et biodiversité menacés : la Coalition de la transparence dans le secteur de la pêche dénonce l’implantation illégale des usines de farine de poissons au Sénégal. Les acteurs comptent mettre en œuvre un réseau sous-régional pour alerter l’opinion nationale sur les risques que ces usines font peser sur la sécurité alimentaire. Depuis leur implantation, les pêcheurs n’ont plus accès à la ressource et le sous-secteur de la transformation souffre des impacts négatifs de ces industries de farine de poisson.
Mamadou Diop THIOUNE membre de la Coalition de la transparence dans le secteur de la pêche joint par Seynabou Gaëlle DIONG

Invité du jour : Moussa Mbengue, Secrétaire exécutif de l’ADEPA

La pêche, un secteur stratégique à haute portée économique pour le Sénégal. En 2016, plus de 556 mille tonnes pour une valeur commerciale de 231 milliards ont été enregistrées. Selon l’ADEPA, ces chiffres cachent un manque de transparence dans la gestion des ressources marines. D’après Moussa Mbengue, Secrétaire exécutif de l’ADEPA (Association Ouest africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale), l’adoption de la norme FITI et la mise en place d’un cadre national de concertation en sont les solutions pour le développement de la pêche.

Moussa MBENGUE répond aux questions de Sadio SYLLA

Invité du jour : Bakary Sadio, Chef de poste de contrôle de Hann-Bel Air

Faire fie de l’arrêté de l’ANACIM quant à une houle dangereuse aux larges de l’axe Dakar-Saint-Louis c’est risquer sa vie. Telle est la conviction du Chef de poste de contrôle de Hann-Bel Air. Bakary Sadio d’ajouter qu’il faut davantage sensibiliser les pêcheurs sur les risques de disparition en mer. Pour sauver le maximum de vie en cas de détresse, tout pêcheur doit avoir un kit de géolocalisation. Un projet en phase test dans sa localité.

Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO

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