Catégorie : Seynabou Gaelle Diop
La production de pomme de terre au Sénégal dépasse largement ses besoins. Information donnée par Dr Macoumba Diouf qui précise par ailleurs que la qualité est au rendez-vous. Rien que pour cette année, 145.500 tonnes ont été produites sur un besoin de 90.000 tonnes. Le Directeur de l’horticulture de signaler que la récolte couvre 10 mois de consommation. Il informe par ailleurs que plus de 8.500 tonnes de semences locales sont attendues sur une estimation de 22.000 tonnes.
Il est interrogé par Seynabou Gaelle DIONG
L’offre de pomme de terre est actuellement inférieure à la demande. C’est ce qui explique selon Diéry Gaye, l’augmentation des prix de la pomme de terre avec le sac qui est cédé à 12.000 francs. Le Président de la Fédération des Producteurs Maraichers des Niayes soutient qu’ils sont en train de faire des efforts pour l’amélioration de la qualité de la pomme de terre locale.
Diéry GAYE interrogé par Seynabou Gaelle DIONG
Février 2024, le Sénégal, figurant parmi les Pays les Moins Avancés, va postuler pour son reclassement dans les pays à revenu intermédiaire. Interpellé sur ce sujet, l’économiste Cheikh Waly Seck estime que le Sénégal a toutes les chances pour atteindre cet objectif car il remplit suffisamment les critères notamment les investissements dans les infrastructures routières et l’exploitation de nouvelles ressources. Outre cela, il informe que les signaux sont au vert en plus des investisseurs qui font confiance à l’Etat. Un fait qui devrait permettre de maintenir le cap.
Seynabou Gaelle DIONG nous fait le point
Le budget du Sénégal pour 2024 est projeté à 7.000 milliards, un record pour certains. Mais pour Dr Mor Gassama, cette hausse fait partie du fonctionnement normal d’un État. Elle se justifie, toujours selon l’économiste, par l’accroissement de la population, la hausse des recettes fiscales à 23% et celle des investissements. Cependant, Dr Mor Gassama précise que c’est l’investissement qui améliore la vie des populations et non le budget.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou Gaelle DIONG
Les travailleurs d’Auchan, eux aussi victimes des dernières manifestations, accueillent favorablement le soutien du Chef de l’Etat aux victimes. Toutefois, ils estiment que cela va permettre au groupe de stabiliser certains sites et surtout de continuer à assurer l’approvisionnement des magasins pour éviter des ruptures de stock dans les rayons. En effet, les pertes subies par cette boite sont estimées à plus d’un milliard de francs, 290 travailleurs en chômage technique, 4 magasins caillassés, soutient Ibrahima Mbissane Nachouri, Secrétaire général du Syndicat du commerce et d’activités rattachées du Sénégal et syndicat majoritaire à Auchan.
Seynabou Gaelle DIONG
Au Sénégal, le secteur minier a contribué en 2021 à hauteur de 4,38% du PIB et 38% aux recettes d’exportations. Une information donnée au cours de l’atelier de formation sur les problématiques et enjeux actuels de l’industrie minière sénégalaise. Le but de cet échange est de partager les terminologies utilisées dans les mines, saisir les enjeux et les défis, mais aussi comprendre le rôle des acteurs.
Alioune SARR Secrétaire Général de la Chambre des mines du Sénégal au micro de Seynabou Gaelle DIONG
Le blocage du dock flottant à l’origine des relations tendues entre la SIRN et Dakarnave peut avoir des conséquences désastreuses sur l’avenir des travailleurs. En effet, plus de 1.000 travailleurs risquent de perdre leurs emplois en cas d’arrêt des travaux du dock. Le Coordonnateur de l’Union des Syndicats Autonomes du Sénégal alerte et demande à la Direction de la SIRN de retirer la saisine introduite auprès de la justice pour un arrêt des travaux. Pape Birama Diallo prône le dialogue comme solution de sortie de crise.
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Les opérateurs privés stockeurs tirent un bilan mitigé de la campagne de commercialisation arachidière. L’explication est à chercher, selon leur secrétaire, dans le prix du kilogramme d’arachide qui a augmenté de manière substantielle à plus de 400 francs. Conséquence, ils n’ont pas pu acheter beaucoup de graines. Cheikh Tall reste pessimiste quant à la présente campagne qui se prépare. D’ailleurs, l’heure est à la mise en place.
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La SONACOS a collecté 22.500 tonnes d’arachides sur un objectif de 150.000 tonnes. Un bilan que Thié Mbaye Ndiaye juge peu reluisant. Cette situation se répercute sur le fonctionnement de la société qui peine jusqu’à présent à transformer les graines. Le Secrétaire général du Syndicat national des corps gras de ladite société se prépare à la prochaine campagne avec la rénovation de ses usines grâce aux crédits de 20 milliards de l’Etat. Il dénonce la volatilité du prix de l’arachide et demande à l’Etat de revoir l’organisation de la prochaine campagne.
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La campagne d’exportation de la mangue a démarré depuis ce 6 juin. Les producteurs entendent exporter cette année plus de 20.000 tonnes. En effet depuis deux ans, la Direction de la Protection des Végétaux travaille avec les producteurs pour avoir une mangue qui respecte les normes internationales. Abdoulaye Ndiaye, Chef de la Division Législation et Phytosanitaire souligne que chaque zone a son prix bord champ cette année. Ce prix est fixé à 225 francs dans la zone des Niayes, 275 francs pour la zone centre et 175 francs pour la Casamance.
Il est interrogé par Seynabou Gaelle DIONG
