Lendemain de Tabaski ; à Dakar, journée morte après deux jours de fête. Un calme plat règne dans la capitale. Bon nombre de travailleurs prolongent encore leur fête. Certains jugent cette situation normale du fait que la Tabaski dure trois jours.
Reportage Christiane Claire GOMIS
Retard du renouvellement de leurs badges d’identification, des agents ont été interdits d’accès à leur lieu de travail. Ils se sont massés ce matin au môle 10 du Port de Dakar et interpellent les autorités portuaires. Ces agents estiment que les employeurs subissent les conséquences car les rendements vont être impactés par ce retard de renouvellement des badges prévu à chaque semestre.
C’est un reportage de Christiane Claire GOMIS
En ces temps qui courent, il est difficile de circuler à Dakar et sa banlieue. Les usagers de la route vivent le calvaire des embouteillages. Les automobilistes mettent plus de temps qu’il n’en faut pour rallier les distances, ce qui augmente la dépense en carburant. La consommation passe de 8 à 9 mille pour certains à 10 mille voire 15 mille francs.
Reportage Seynabou Gaelle DIONG
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Assemblée générale ce matin des travailleurs de Dakar-Bamako-ferroviaire ; les camarades de Mademba Camara réclament les salaires et les avances de tabaski. Plusieurs lignes ferroviaires sont à l’arrêt selon le Secrétaire général adjoint de SUTRAIL. Il a par ailleurs annoncé la poursuite du mouvement d’humeur en attendant de trouver l’interlocuteur fiable.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO
A quelques jours de la Tabaski, l’approvisionnement en pomme de terre et l’oignon local est en rupture au marché de Tilène. Le stock actuel ne satisfait pas à la demande des ménagères qui déplorent la qualité des produits. Les prix variant de 300 francs le kilogramme pour l’oignon et celle de la pomme de terre à 500 francs, les commerçants craignent encore une hausse du fait de la rupture.
Seynabou Gaëlle DIONG
Utilisation facile grâce à leur consommation faible en charbon, les barbecues et les fourneaux « jambars » sont bien vendus en cette veille de fête. Ces deux articles, indispensables dans la cuisine, sont écoulés entre 10 mille et 70 mille. Les prix varient en fonction de la qualité du produit. A quelques jours de la Tabaski, les femmes sont les principales clientes.
Reportage Seynabou Gaëlle DIONG
En cette veille de fête, les tailleurs peaufinent les derniers ajustements sur les tenues des clients. Tenues africaines, getzner, brodé, les tailleurs veillent tard la nuit pour livrer à temps les commandes. Les tenues varient entre 15 mille et 17 mille. Faute d’argent, les tailleurs se trouvent dans l’obligation de baisser les prix.
Reportage Seynabou Gaëlle DIONG
Le Collectif des usagers de l’autoroute à péage salue et qualifie de 1ère victoire la décision prise par les autorités d’accélérer la finalisation du processus de renégociation des tarifs de l’autoroute avant fin juin. L’ancien député Cheikh Oumar Sy dit attendre des autorités et d’Eiffage sur le niveau de réduction de ces tarifs. En attendant, il propose une réduction de moitié de ces prix, la suppression de certains points de tarification et l’installation de tickets à l’entrée afin que les usagers paient la distance parcourue.
Il est joint par Anna Louise SARR
Le vol de bétail qualifié comme étant la violence la plus récurrente au Sénégal. Il sévit le plus à Louga et à Saint-Louis. A Dakar, les agressions et vols à l’arrachée sont les violences les plus connues. C’est ce qui ressort de l’enquête de la cartographie de la délinquance au Sénégal présentée ce matin à Dakar. Conjointement menée par l’ANSD et l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA), l’étude a révélé que seuls 14% de la population ont l’habitude de dénoncer des actes de violence subis. 1ère du genre en Afrique, cette enquête doit faire l’objet d’une évaluation régulière, selon le ministre de l’intérieur.
Compte rendu Seynabou DIALLO
