LES ARTICLES DE LA RÉDACTION Site
Plus de mille tonnes de graines d’arachide sont réceptionnées depuis ce lundi dans les usines de transformation d’arachide dÏes régions de Diourbel, Louga et Kaolack. Cette opération timide permet de faire refonctionner les usines qui sont menacées d’arrêt. D’ailleurs, 159 unités de transformation d’arachide sont à l’arrêt à Touba faute de matière première.
Thié Mbaye NDIAYE SG adjoint du Syndicat des Corps gras de SONACOS joint par Seynabou Gaelle DIONG
2023 est décrétée l’année des PME par le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Pour Abdou Karim Fofana, cela permettra de mieux être aux côtés des entreprises qui ont besoin d’accompagnement. Il présidait un atelier de partage avec le secteur privé national, sur les recommandations issues des travaux préparatoires des concertations sur l’amélioration de l’accès aux financements des PME tenu en marge du mois du consommer local qui se poursuit jusqu’au 13 janvier prochain.
Écoutons le ministre au micro d’Aminatou DIALLO
159 unités de transformation d’arachide sont en arrêt de production à Touba. Une situation qui résulte du manque de matières premières. Pour le Président du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel et Agroalimentaire de Touba (RASIAT), le prix du kilogramme d’arachide dépasse les 600 francs. Conséquence, un manque de graine au niveau des usines. Pour le moment, c’est plus de 8 mille emplois qui sont menacés si la situation perdure.
Seynabou Gaelle DIONG
Hausse de l’importation de la viande congelée importée notée dernièrement. Le Chef de la Division Consommation au ministère du commerce confirme. Moctar Samb de préciser que c’est passé du simple au double. Une situation qui se justifie, selon lui, par le prix entre 2.700 et 3.000 francs devenant ainsi une alternative contre la viande fraiche dont le prix n’est pas accessible à tous. La denrée vient des pays comme la France, la Belgique, l’Irlande ou l’Inde. Le Chef de la Division Consommation assure qu’elle ne constitue pas de danger. Seul bémol, les conditions de conservation et de transports.
Propos recueillis par Seynabou DIALLO
La souveraineté alimentaire reste un objectif de 1er plan du Président Macky Sall. Dans son discours à la nation, il a souligné l’augmentation du budget de la campagne agricole qui est passé de 40 milliards en 2019 à 80 milliards en 2022. Pour le Secrétaire général de la Coopérative pour la Promotion des Produits Agricoles du Sénégal (COOPPASEN), l’État peut mieux faire. Par ailleurs, Sidy Sarr invite les autorités à revoir le mode de distribution des engrais et matériels agricoles dont la plupart ne profite pas aux vrais producteurs.
Il est joint par Aminatou DIALLO
L’atteinte de la souveraineté alimentaire, objectif de premier plan du Chef de l’Etat, doit passer par un changement de système, dixit ainsi le Président de la Fédération Nationale pour l’Agriculture Bio (FENAB). Pour Doudou Diop, les autorités sont dans cette dynamique. Cause pour laquelle, il reste confiant quant à l’atteinte de cet objectif réitéré dans le discours de la nation du Président de la République.
Il est au téléphone de Aminatou DIALLO
Grâce à la mobilisation de plus de 455 milliards au titre de subvention des produits alimentaires et énergétiques, le Chef de l’Etat annonce que l’effort de protection sociale sera renforcé en 2023. Dans son discours de nouvel an, il a promis également une augmentation des bourses de sécurité familiale de 25.000 à 35.000 francs par trimestre et son élargissement à de nouveaux bénéficiaires. Le Forum Social salue ces mesures mais l’invite à penser à la mise en place de mécanismes pour renforcer ces efforts. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement sont aussi jugés prioritaires par le Forum Social.
Compte rendu Oumy DIOP
Le Chef de l’Etat a promis de renforcer la protection sociale pour 2023, d’ajuster et de mieux cibler les subventions de l’électricité et du carburant, d’augmenter les bourses familiales, de faire de la souveraineté alimentaire une réalité. Autant de promesses dont les réalisations doivent se faire avec le budget de 6 mille milliards, d’après Dr Mor Gassama. La question qu’il faut se poser selon l’économiste, c’est comment couvrir un tel budget ? par ailleurs, il souligne que les recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz pour 2023 sont attendues à 53 milliards.
Nous l’écoutons au micro de Seynabou DIALLO