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La COSYDEP a fait hier le bilan de l’année 2022. Ils se sont ainsi félicités de la revalorisation des salaires des enseignants mais ont déploré les lourds frais de scolarité face à l’environnement socioéconomique difficile et le déficit de salles de classes, d’enseignants, entre autres. Cheikh Mbow et ses camarades ont, lors de leur face à face avec la presse, dégagé des perspectives pour 2023.
Abdoul Aziz NDIANE nous fait le point
Ouverture ce jeudi de la 75ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal. Occasion pour ses membres de faire le bilan des activités de l’OMVS après 50 ans d’existence mais aussi de décliner les défis à relever en 2023 notamment la recherche de financement d’après Serigne Mbaye Thiam. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement et par ailleurs Prédisent dudit conseil a présidé l’ouverture de cette rencontre qui prend fin aujourd’hui à Dakar.
Reportage Oumy DIOP
L’adoption du code pastoral en conseil des ministres du mercredi dernier est bien accueillie par les éleveurs. Selon la Présidente du Directoire national des Femmes en élevage, cette loi permettra une organisation de la gestion de l’environnement pastoral. Ce qui permettra d’éviter les conflits entre éleveurs et agriculteurs, a expliqué le Président de la Fédération Nationale des Eleveurs Indépendants et des Transformateurs Laitiers. Ils dénoncent toutefois le vol de bétail qui reste un problème entier malgré la loi le criminalisant.
Aminatou DIALLO nous fait le point
La Présidente du Directoire national des femmes en élevage tire un bilan satisfaisant de l’année 2022 pour l’élevage. Dieynaba Sidibé en veut pour preuve l’octroi de financements pour de nombreux éleveurs et un meilleur accès aux infrastructures tels que les forages. La santé animale aussi a été bien prise en charge d’après elle.
Nous l’écoutons au micro d’Aminatou DIALLO
La gouvernance économique du Sénégal a été limité en 2022 et celle financière catastrophique. Constat fait par Meissa Babou. D’après l’économiste qui tire ainsi le bilan de l’année économique 2022, le Sénégal n’est pas prêt de sortir de cette situation du fait des problèmes notées dans l’agriculture, la santé et l’emploi des jeunes. L’économiste reste pessimiste quant à la suite donnée quant au dernier rapport de la Cour des Comptes qui épingle des ministres de la république.
Meissa BABOU interrogé par Oumy DIOP
Le mois de décembre est synonyme de dépenses avec les fêtes de Noel et de fin d’année. Comment les Sénégalais font-ils pour gérer toutes ces dépenses et éviter d’être déficitaires au mois de janvier ? Si certains ont des stratégies pour faire face à cette situation, d’autres par contre font avec les moyens du bord car, disent-ils, les salaires sont souvent dérisoires pour pouvoir faire des économies.
Reportage Oumy DIOP
Interrogé sur la révision à la baisse de 0,2% du PIB par la BCEAO, l’économiste Dr Mor Gassama précise que c’est juste une prévision et que les mois à venir pourront confirmer ou non ce chiffre. Il reconnait toutefois que la guerre en Ukraine et la période du Covid 19 ont fortement plombé l’économie du Sénégal.
Il est au téléphone de Seynabou DIALLO
Gora Khouma est en porte à faux avec le Chef de l’Etat qui estime que le chemin de fer Dakar-Tambacounda est la seule option pour dégager la route du surplus du trafic de gros porteur et éviter une dégradation prématurée. Le Secrétaire Général de l’Union des Routiers du Sénégal pense au contraire que seule la construction des routes de qualité peut éviter leur dégradation prématurée. Il signale par ailleurs que les raisons sécuritaires sont à l’origine du blocage depuis 2 mois de 16 camions sénégalais à la frontière malienne. Ces derniers sont accusés de transporter du matériel de l’ONU.
Propos recueillis par Aminatou DIALLO
La BCEAO vient de revoir à la baisse le PIB du Sénégal à 0,2%. Information contenue dans son rapport sur les politiques monétaires dans l’espace UEMOA publié ce mercredi. Interpellé sur ce sujet, le Alioune Diouf, économiste, dit ne pas être surpris car plusieurs facteurs comme la mauvaise répartition des pluies, le retard dans la distribution des semences, entre autres, peuvent expliquer cette prévision.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO
