Catégorie : Energie

La taxe sur l’électricité consommée par les entreprises industrielles risque de plomber celles-ci, selon l’économiste Meissa Babou

Taxe sur l’électricité consommée par les entreprises industrielles, l’économiste Meissa Babou explique son instauration par la détresse financière dans laquelle se trouve l’Etat du Sénégal. Conséquence, il est à la recherche effrénée de fonds par la fiscalité. Ce qui est très grave pour les consommateurs. L’économiste soutient que cette taxe risque de plomber les entreprises sénégalaises.

Nous l’écoutons au téléphone avec Seynabou DIALLO


Invité du jour : Babacar DIAGNE, Président du Conseil Des Entreprises du Sénégal (CDES)

Vers l’instauration d’une taxe sur l’électricité consommée. Dénommée taxe sur l’électricité consommée par les entreprises industrielles, cette taxe de 2,5% est mise en place pour renflouer le Fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie. Pour le Président du Conseil des Entreprises du Sénégal, c’est une mauvaise idée qui va impacter négativement le secteur privé sénégalais mais aussi les consommateurs.

Babacar DIAGNE que nous écoutons au téléphone avec Seynabou DIALLO

L’importation du pétrole et des produits pétroliers coute au Sénégal 600 milliards de FCFA, selon le Directeur du commerce intérieur

L’importation du pétrole et des produits pétroliers coute au Sénégal 600 milliards de FCFA. L’information a été donnée par le Directeur du commerce intérieur lors de la rencontre d’informations et de partage sur les nouvelles dispositions règlementaires relatives à l’éclairage. Selon Ousmane Mbaye, pour vendre efficacement ce programme d’éclairage, il faut créer les conditions d’appropriation de ces nouvelles réglementations pour féliciter le travail aux services impliqués.

Nous l’écoutons au micro de Christiane Claire GOMIS

Production et importation de lampes à incandescence au Sénégal : L’application du décret n°2011-160 fait défaut

L’application du décret n°2011-160 du 28 janvier 2011 interdisant l’importation et la production au Sénégal de lampes à incandescence fait défaut. En atteste les résultats de l’étude réalisée par l’Agence de l’Economie et de la Maitrise de l’Energie (AEME) en 2014. L’étude montre par ailleurs un taux de pénétration assez élevé de 43,2% des lampes à incandescence classique au niveau des ménages de Dakar. L’AEME a tenu ce matin une rencontre d’informations et de partage sur les nouvelles dispositions règlementaires relatives à l’éclairage. Objectif, échanger avec les acteurs afin que l’application de ces règlementations se fasse à tous les niveaux.

Compte rendu Christiane Claire GOMIS

Invité du jour : Cheikh Diop, Secrétaire Général de la CNTS/FC sur la dette de la SAR

Le Sénégal sous la menace de délestages à cause d’une pénurie des produits pétroliers. Faute de lettre de crédit, la SAR se trouve dans l’incapacité de décharger sa cargaison de fuel. Selon Cheikh Diop, l’Etat doit plus de 70 milliards aux importateurs. Une situation qui, selon le Secrétaire général de la CNTS/FC, si elle n’est pas résolue au plus vite peut engendrer une pénurie et impacter négativement la distribution de l’électricité dans le pays.

Cheikh DIOP est interrogé par Seynabou DIALLO

Projet de normalisation et de sécurisation des marchés : Le marché de Liberte 6 extension constitue la phase test

4 milliards de FCFA financés par la Banque Mondiale pour la mise en œuvre du projet de normalisation et de sécurisation des marchés du Sénégal. La phase test de ce programme est réalisé au marché Liberté 6 extension de Dakar pour un montant de 91 millions FCFA. Objectif de ce projet, électrifier, sécuriser les risques d’incendies dans les marchés sénégalais. Le Directeur général de la SENELEC, Mouhammadou Makhtar Cissé s’est rendu ce matin au marché de Liberté 6 extension pour vérifier les installations de la SENELEC, en présence du maire de la commune et des délégués du marché.

Oumar BALDE

Point de presse de l’ASDEA en prélude au 16ème sommet de l’Energie et du Pétrole

Du 3 au 4 mai, Dakar abrite le 16ème sommet de l’Energie et du Pétrole et la 4ème exposition des professionnels de l’Energie. Organisé par l’Association Sénégalaise pour le Développement de l’Energie en Afrique (ASDEA), ce sommet va servir de cadre d’échange sur les enjeux majeurs du développement énergétique avec les autorités des différents pays, les organismes inter-étatiques du continent, les bailleurs de fonds ainsi que les sociétés privées, parties prenantes du développement énergétique. En prélude à ces rencontres, l’ASDEA a fait face à la presse hier.

Reportage Christiane Claire GOMIS

Invité : Safiétou Diallo, Conseillère technique du DG de la SENELEC, Chargée de la stratégie financière

La Société Nationale d’Electricité du Sénégal (SENELEC) a lancé, mardi, sur le marché financier de l’UEMOA un emprunt obligataire par appel public en vue de mobiliser 30 milliards FCFA. Selon la Conseillère technique du Directeur général de la SENELEC chargée de la stratégie financière, cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie de mobilisation de ressources pour financer une partie du plan Yeesal Senelec. Pour Safiétou Diallo, cet emprunt doit contribuer à l’amélioration de la qualité du service avec moins de coupure.

Elle est interrogée par Seynabou DIALLO

Invité : Cheikh Diop, Secrétaire Général de la CNTS/FC, acteur social dans le secteur de l’énergie

Les coûts élevés de l’énergie avec un accès pas encore démocratisé sur l’étendue du territoire national, retard de l’élaboration du code pétrolier, la privatisation de la SAR. Cheikh Diop liste ainsi les défis à relever dans le secteur de l’énergie. Il a été interpellé sur la lettre de politique sectorielle du secteur qui a fait l’objet d’un atelier de deux jours ouvert hier à Dakar.

Cheikh DIOP SG du CNTS/FC par ailleurs acteur social dans le secteur de l’énergie est joint au téléphone par Seynabou DIALLO  

Rapport 2017 de la CNUCED sur l’accès des pays les moins avancés à l’énergie

L’énergie comme vecteur de la transformation structurelle, c’est le thème du rapport 2017 de la CNUCED sur les Pays les moins avancés. Il y en a 47 aujourd’hui et 33 d’entre eux se trouvent sur le continent africain. Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères avait convié ce lundi 22 janvier les représentations diplomatiques de ces PMA, pour rendre public un rapport qui les concerne directement. 38%, c’est le taux d’accès à l’électricité aujourd’hui des pays les moins avancés. Il est seulement de 18% en zones rurales. Le 7e objectif du développement durable, qui est d’arriver à un accès universel à l’énergie en 2030, sera difficile à réaliser. Rolf Traeger, coordinateur du rapport de la CNUCED.
RFI: AFRIQUE ECO DU 24 JANVIER 2018

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