Archive du jour : mars 30, 2023
Des commerces fermés, des transports à l’arrêt, l’économie sénégalaise paralysée ce matin par le procès pour diffamation Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko. Selon les personnes rencontrées dans les rues de la capitale, le secteur informel est le plus à plaindre dans cette situation. Ces derniers déplorent et invitent l’Etat et l’opposition à discuter pour trouver des solutions à ce problème.
Micro-trottoir réalisé par Abdoul Aziz NDIANE
L’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) ne décolère pas. Ses membres ont décrété aujourd’hui une grève de 48 heures pour réclamer la satisfaction de 7 points de revendication dont la revalorisation des primes de participation à la doublance, l’intégration de leur syndicat au Comité de gestion du fonds commun et d’indemnités de logement, entre autres. Ces travailleurs qui en sont à leur 4ème plan d’action entendent poursuivre la grève jusqu’à l’obtention de leurs revendications.
Seynabou Gaelle DIONG
Procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang ; plusieurs commerces ont baissé rideaux de peur des manifestations qui pourraient en découler. Selon le Président de l’Union Nationale des Associations des Commerçants et Industriels du Sénégal (Unacois/Yeesal), les pertes économiques sont inestimables. D’après Alla Dieng, hormis le commerce qui est paralysé, les droits des consommateurs sont aussi bafoués. Ces derniers cloitrés chez eux peinent à s’approvisionner correctement surtout en cette période de Ramadan et de Carême.
Alla DIENG joint par Oumy DIOP
Procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang ce 30 mars ; journée pratiquement morte à Dakar. L’activité économique est au ralenti. Pas de transport et certaines boutiques, banques ou encore sociétés sont fermées. L’impact réel est négatif sur notre économie. L’économiste Abdoulaye Seck parle de climat d’instabilité pas favorable à l’économie. Il estime qu’une telle situation peut faire fuir les investisseurs étrangers et décourager les nationaux. Par ailleurs, il espère un retour rapide à la situation au vu de l’énorme manque à gagner.
Abdoulaye SECK joint par Seynabou DIALLO
