Archive du mois : juin 2023

Tabaski : Le prix du mouton cher malgré la subvention de l’aliment de bétail

2.200 tonnes d’aliment de bétail subventionnées à plus de 50% ont été mises à la disposition des opérateurs. Objectif, selon le ministre Samba Ndiobène Ka, réduire le prix du mouton. Sur le terrain, le prix du mouton reste cher cependant. Il oscille entre 110.000 et 375.000 francs. Les éleveurs rencontrés déclarent n’avoir pas bénéficié de cette subvention. Chose qui justifie la cherté de leurs moutons.
Reportage Sadio SYLLA

Vers un nouveau pacte financier mondial : Certains économistes sceptiques

15 pays africains dont le Sénégal prennent part au sommet pour un nouveau pacte financier mondial démarré aujourd’hui à Paris. L’objectif visé est de fixer une nouvelle trajectoire vers un partenariat entre le Nord et le Sud. Cependant, certains économistes sénégalais restent sceptiques quant à l’atteinte d’un tel objectif. Les raisons d’une telle position à suivre dans ce compte rendu de Seynabou DIALLO.

Alioune Sarr, Secrétaire Général de la Chambre des Mines du Sénégal sur le secteur minier

Au Sénégal, le secteur minier a contribué en 2021 à hauteur de 4,38% du PIB et 38% aux recettes d’exportations. Une information donnée au cours de l’atelier de formation sur les problématiques et enjeux actuels de l’industrie minière sénégalaise. Le but de cet échange est de partager les terminologies utilisées dans les mines, saisir les enjeux et les défis, mais aussi comprendre le rôle des acteurs.
Alioune SARR Secrétaire Général de la Chambre des mines du Sénégal au micro de Seynabou Gaelle DIONG

Pauvreté au Sénégal : Le taux de vulnérabilité estimé à 54,2% en 2018

Le taux de vulnérabilité de la pauvreté au Sénégal est estimé à plus de 54,2% en 2018 soit 80% dans le monde rural. C’est ce qui ressort du rapport 2023 sur la situation économique du Sénégal de la Banque Mondiale. Publié hier, ce rapport justifie ce résultat par les freins liés à la productivité dans l’agriculture. Les auteurs du rapport précisent que l’avènement d’une nouvelle crise risque de plonger plus de la moitié de la population dans la pauvreté en l’absence de mesures compensatoires. En cas de choc, toute politique publique sur la réduction de la pauvreté pourrait se révéler inefficace si l’on ne prend pas en compte les populations vulnérables
Compte rendu Aminatou DIALLO
La croissance du Sénégal est attendue en 2024 à 9,9% d’après le rapport de la Banque Mondiale rendu public hier. Ce rebond fait suite au ralentissement noté en 2022 sur l’effet combiné de l’inflation du resserrement des conditions financières et de la guerre en Ukraine.

Invité : Meissa Babou, économiste, sur le rapport de la Banque Mondiale

54,2% des ménages sénégalais sont vulnérables soit l’équivalent de 1,5 fois l’indice de pauvreté qui est de 37,8%. C’est ce que l’on peut retenir du rapport de la Banque Mondiale 2023. Meissa Babou est d’avis avec ces chiffres et pointe du doigt les statistiques erronées données par les autorités sénégalaises. Selon l’économiste, la politique sociale menée par le gouvernement depuis quelques années est un échec. Il exhorte les autorités à se réorienter vers les investissements.
Il est joint au téléphone par Seynabou DIALLO

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