Catégorie : Pêche

Invité croisé : Cheikh Tidiane Ndiaye et Cheikh Sène de la Plateforme des Syndicats des gens de mer

Les disparités salariales et les insuffisances de la convention de la pêche de 1976 sont les difficultés auxquelles font face les gens de mer. Ils invitent l’Etat à respecter les accords signés avec l’Union européenne et l’application du contenu local aux marins sénégalais.

Suivons cet entretien croisé entre Cheikh Tidiane NDIAYE SG de la Plateforme des syndicats des gens de mer et Cheikh SENE Responsable des revendications réalisé par Sadio SYLLA

Fin des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne d’ici décembre

D’ici décembre, les accords de pêche entre l’Union Européenne et le Sénégal prendront fin. Les acteurs du secteur plaident pour le non renouvellement de ces accords car ils favorisent la raréfaction des ressources halieutiques. Ils estiment par ailleurs que ces accords ne sont pas bénéfiques pour le Sénégal car ils donnent la possibilité aux chalutiers étrangers de pêcher plusieurs espèces. La publication des listes de navires étrangers détenteurs de ces accords est demandée par ces acteurs.
Aminatou DIALLO pour plus de précisions

Travail forcé dans les bateaux de pêche : 128.000 pêcheurs pris au piège

Un navire de pêche appartenant à des entreprises européennes sur 4 est accusé de travail forcé. C’est ce que révèle le nouveau rapport de la Financial Transparency Coalition, un groupe de 11 ONG du monde entier. Le document stipule qu’au total, 128.000 pêcheurs, la plupart originaire des pays du sud sont pris au piège du travail forcé à bord des navires de pêche en 2021. Le rapport informe par ailleurs que plus de 40% des navires de pêche industrielle et semi-industrielle accusés opèrent en Asie, 21% en Afrique, 14% en Europe et 11% en Amérique latine et aux Caraïbes.
Seynabou DIALLO nous fait l’économie de ce rapport

Invité : Alassane Dieng, SG adjoint GAIPES sur le travail forcé dans les bateaux de pêche

Le GAIPES dénonce le travail forcé qui sévit dans les bateaux de pêche. Son Secrétaire général alerte sur ce fléau qui doit être, selon lui, combattu comme la pêche irrégulière non déclarée. Alassane Dieng d’ajouter qu’il faut revoir la convention collective de 1976 mais aussi prendre des mesures incitatives pour pallier ce problème. Il appelle à une forte volonté politique car aucun pays ne peut lutter contre ce phénomène à lui seul.
Nous l’écoutons au téléphone de Seynabou DIALLO

Ostréiculture : La FAO octroie au secteur 17 millions pour l’achat de matériels

17 millions, c’est le montant dégagé par la FAO pour l’achat de matériels ostréicoles. Objectif visé, améliorer la qualité des huitres pour une meilleure exportation. Composés de pochons, de cordées de coupelle et d’autres matériels d’échantillonnage, ces outils octroyés à l’Agence Nationale de l’Aquaculture par la FAO entre dans le cadre d’un protocole d’accord entre les deux structures pour un suivi biologique des eaux et de l’huitre locale.
Reportage Oumy DIOP

Invité : Mamadou Diop Thioune, membre du Conseil d’administration du CONIPAS

Mamadou Diop Thioune est l’invité du journal. Le membre du Conseil d’administration du CONIPAS revient dans cet entretien accordé à Seynabou Diallo sur l’impact des usines de farine de production sur l’environnement. Selon lui, c’est des pertes d’emplois mais aussi elles concurrencent fortement les femmes transformatrices de poissons. Il approuve cette formation des pêcheurs et invitent les populations à lutter contre.
Suivons leur entretien

Pêche-aquaculture : Un accord signé entre le Sénégal et la Gambie

Les gouvernements sénégalais et gambien ont signé ce samedi un accord assorti d’un protocole d’application dans le domaine des pêches et de l’aquaculture. Avec ce nouveau partenariat, les pays s’engagent à s’allouer réciproquement 250 licences d’embarcations motorisées au profit des opérateurs de la pêche artisanale. Mais aussi à améliorer les revenus tirés de l’activité et à renforcer le partenariat bilatéral en matière de surveillance des pêches et d’aquaculture. Les acteurs de la pêche artisanale saluent cet accord qu’ils qualifient de partenariat gagnant-gagnant. Ils invitent les pêcheurs à se l’approprier.
Compte rendu Seynabou DIALLO

Invité : Abdoulaye Ndiaye, Chargé de campagne océan à Greenpeace

Abdoulaye Ndiaye est l’invité du journal. Le Chargé campagne océan à Greenpeace revient dans cet entretien accordé à Seynabou Diallo sur le nouvel accord de pêche signé entre le Sénégal et la Gambie. Un accord hautement bénéfique pour les acteurs de la pêche artisanale avec plus de 200 licences. L’accord stipule également que le Sénégal doit assister la Gambie sur la surveillance des pêches.
Suivons leur entretien

Lutte contre l’émigration clandestine : Les acteurs de la pêche donnent des solutions

Recrudescence de l’émigration clandestine au Sénégal. Les causes sont à chercher, selon la société civile et les pêcheurs, dans la délivrance des licences de pêche et les politiques de pêche. Comme solutions, ils recommandent un repos biologique de 6 mois, l’inclusion des acteurs dans les prises de décisions et une transparence dans la gestion des ressources halieutiques.
Seynabou Gaelle DIONG

Repos biologique des espèces pélagiques : Une décision jugée paradoxale par le CLPA

Le repos biologique a démarré depuis le 1er juin pour terminer le 30 novembre prochain. Cette annonce est du Coordonnateur du Réseau national des CLPA. D’après Alassane Diatta, cette mesure de l’Etat qui concerne les espèces pélagiques se fait de manière temporaire avec l’interdiction de la pêche nocturne pour certaines pirogues. Décision jugée paradoxale car, selon lui, la pêche industrielle continue son activité pendant cette période.
Propos recueillis par Oumy DIOP

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